Bonjour à tous.
Comme le dit ma signature, nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit.
J'ai hate que le chemin de la nuit se termine pour enfin appercevoir l'aube.
Pour ma part, je suis toujours en relation avec mon conjoint.
Je n'arrive pas à mettre un terme définitif à cette relation qui compromet grandement ma santé, autant psysique, émotionnelle, psychologique, que spirituelle.
Je suis de celle qui espère toujours un miracle et ce malgré plusieurs années de souffrances, D'ESPOIRS et de DÉCEPTIONS.
Faut dire qu'à travers toutes ces années de souffrances, cet enfer, il y a eu aussi des moments quasi merveilleux qui ont nourris grandement mes ESPOIRS, et qui à quelque part continue encore de les nourrir.
La violence de mon conjoint a été si insidieuse qu'il m'a fallu du temps avant de pouvoir la reconnaitre et la nommer.
Ce qui a contribué à augmenter ma tolérence qui était anormalement élevé à prime abord.
Cette violence étant exercé psychologiquement, plutôt que psysiquement, a contribué à me faire perdre mes repères de ce que je pouvais reconnaitre comme forme de violence inacceptable.
Quoiqu'il y a eu aussi de la violence psysique mais celle-ci était dirigé sur des objets, des murs, plutôt que sur moi.
De toute façon peut importe ce qu'il aurait fait, j'aurais pensé en être responsable de toute façon.
Je ne crois pas que nous devenons victimes sans avoir au préalable de bonnes dispositions pour le devenir.
Mon enfance m'a prédisposé à celà, étant dans une famille disfonctionnelle à souhait. En voici un court résumé.
Étant enfant, j'ai aimé mon père, même si celui-ci était un despote.
Il était violent, cruel même, mais c'était mon père, j'arrivais pas à le hair, ni même à m'en protèger. Je voulais qu'il m'aime.
Ma mère était terriblement malade et il n'y avait pas grand espoir qu'elle vivre vieille, ce qui a contribué à ce que j'aime ce père ignoble par insécurité de me retrouver seule.
Et effectivement, ma mère est décédée à 51 ans, je n'avais que 15 ans.
J'ai subi aussi de l'inceste de la part d'un membre de ma famille, j'avais 11 ans lorsque mon beau-frère à commencer à m'abuser.
Et comme si ce n'était pas suffisant, il a essayé de me violer avec deux de ses frères sous le regard de leurs mère complice.
Je dis essayer, car j'ai tellement crier, qu'ils ont fini par me laissé partir, parce-que ma soeur qui demeurait à coté aurait pu m'entendre crier.
Lorsqu'on vit ce genre de traumatisme étant jeune, après, il n'y a plus grand chose qui nous fait vraiment réagir, de là, le seuil de tolérence élevé de certaines personnes.
À 13 ans, par-contre, j'ai décidé de le dénoncer, mais à ma grande surprise, on m'a vite fait comprendre que j'aurais été mieux de ne pas le dire.
Mon beau-frère s'est défendu en m'accusant de vouloir nuire à sa vie de couple, il m'a traité de menteuse, de jalouse, de folle, ect.
Même si cet homme avait la réputation d'être un abuseur, ma famille a préféré enterré l'affaire.
Ma soeur venait d'avoir son deuxième enfant et elle a voulu se suicider suite a cette dénonciation. Car même si elle savait que c'était surement vrai, elle ne pouvait pas concevoir de le quitter.
J'étais complètement désemparé, je ne comprenais plus rien à rien.
Je me suis senti abandonné, rejeté, coupable même, j'avais honte mais le pire c'était la culpabilité.
Voyant tout le tort que j'avais causé, j'ai culpabilisé.
Cette notion de culpabilité faisant déjà parti de moi, à empiré.
Si bien, que c'est elle qui m'a nuis toute ma vie.
Alors, mon conjoint actuel comme tous les autres avant lui, sachant que j'étais sujette à la culpabilité facilement, se sont tous servi de cette caractéristique de ma personnalité pour arriver à me faire sentir coupable de tous les problèmes de couples que nous rencontrions.
Et comme j'ai toujours été consciente que je trainais avec moi des problèmes reliés à mon enfance, j'étais constamment à m'intéroger afin de savoir qu'elle était ma responsabilité. Et comme eux n'ourrissaient en moi la culpabilité, je prenais sur moi toutes responsabilités.
J'arrivais pas à faire la part des choses normalement.
Je sais très bien que ce que j'ai véçu fait de moi une personne fragilisé et que celà peut m'avoir emmener à développer certains problèmes de comportements. Mais eux exploitaient habilement cette caractéristique de ma personnalité pour éviter leurs propres responsabilités.
En 2000, j'ai tombé pas hasard sur le livre de Marie-France Hirigoyen, ce livre traite de violence perverse. Cette notion de violence m'était tout à fait inconnu. C'est ce livre qui m'a permit réellement de comprendre comment des gens peuvent en exploter d'autres. Au point de tuer, et si ces personnes ne tuent pas le corps, tous, tue l'âme.
C'est ce qu'elle nomme, un meurtre psychique.. Selon cette auteure, il faut quitter de telles personnes.
Sauf que tout comme ma soeur, je ne pouvais faire face à cette réalité de devoir quitter mon conjoint, j'ai eu alors la prétension de penser que par mon amour celui-ci pourrait changer sinon s'améliorer.
Après avoir lu ce livre, j'ai remis les choses dans leurs contexte et j'ai été capable de mieux faire la part des choses, et j'en ai fais part à mon conjoint, ( chose à ne pas faire)qui devant mes propos déterminés, s'est mit à avouer quelque peu ses propres torts.
Je me suis dis, enfin, nous pourrons tous les deux cheminer ensembles sur un même pieds d'égalité.
Il m'a demander de l'aider à s'amiliorer et il m'a remercier d'être encore là malgré tout le mal qu'il m'avait fait ect ect.....
Et étant aveuglé par ses prises de consciences que je qualifie aujourd'hui comme fausse, je considère que je me suis encore faite avoir.
Car celà m'a complètement faite baisser ma garde devant cet homme qui disait vouloir cheminer et il a reprit le pouvoir sur moi sournoisement.
Aujourd'hui à force d'avoir persévérer dans cette relation, ma santé psysique et psychologique à décliné, si bien que lorsque je tente de le quitter, je tombe tellement bas, que lorsqu'il se pointe à nouveau, je choisi le moindre mal, et dans mon cas présentement, c'est d'être avec lui.
Bravo à toutes celles qui ont trouvé la force et le courage de partir.
Moi aussi j'envisage en être capable un jour mais pour le moment ma réalité est toute autre.
Mais je garde espoir. Je ne veut pas finir comme ma mère, mourir à 51 ans ni comme ma soeur qui est décédée il y a 4 ans, à 45 ans. Je veut me battre pour elles. Car elles n'ont pas su ou n'ont pas pu quitter leurs bourreaux.