Reussir sa vie quand d'autres l'ont meurtrie
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Reussir sa vie quand d'autres l'ont meurtrie

°๑ La violence est la force des faibles °๑
 
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MessageSujet: (et fin)   (et fin) Icon_minitime1Dim 17 Oct - 17:21

à la fin de la première année je commençais à sérieusement douter de ma carte postale...
je n'avais pas pu retourner régulièrement voir mes quelques amis d'avant à cause de la distance (faut des sous pour rouler autant...pas simple), donc les contacts s'étaient amenuisés, d'autant plus depuis que je vivais chez lui où je n'avais pas mes aises (mon pc était trop gros donc pas installé, le sien était le sien, le téléphone était le sien, bref).
puis j'ai perdu mon boulot. je ne vendais pas assez, virée. la cata.moi qui ne voulais pas être dépendante ça la fichait mal.
mon fils était relégué dans sa chambre et n'avait pas le droit d'amener plus de deux jouets à la fois dans le salon.
je devais laisser l'appartement vide pendant que la femme de ménage y venait pour ne pas la ralentir en lui parlant.
au chômage je continuais à payer la moitié de tout.si.
je n'avais pas le droit de parler aux voisins parce que comme il était dans l'immobilier c'étaient tous des clients.
je ne pouvais pas m'adresser à ses amis ni à sa famille directement, tout passait par lui.
je ne retrouvais pas de boulot. je déprimais. pour paraître normale j'acceptais de voir ma mère de temps en temps ce qui lui permettait de m'insulter et ne me faisait aucun bien mais qui aurait compris que je rompe le lien avec elle? ça ne se fait pas.
je devais aller partout où il voulait que j'aille, et comme son bureau était au rez de chaussée de l'immeuble il savait remonter et me trouver pour satisfaire ses besoins entre deux réunions.
je sombrais doucement. on était loin du pays des bisounours et de cendrillon le soir du bal.
quand je tentais de discuter il hurlait que je ne comprenais rien, que je n'avais aucun humour, aucune compréhension pour son entourage, que j'étais une abîmée de la vie et qu'il n'y était pour rien.
j'ai fini chez un psychiatre.
je suis entrée je me suis assise et je lui ai dit que j'étais vraisemblablement folle, irrécupérable, tellement habituée à être maltraitée que je voyais le mal partout. parano.
il a rigolé, il m'a dit "ça part bien, tout ce qui entre ici se dit normal d'habitude, vous n'êtes donc pas folle, racontez moi ce qui vous le fait penser". j'ai raconté en plusieurs séances. au bout de l'histoire le psy m'a dit "ma bonne dame vous n'avez pas de copines pas de famille vous êtes très seule et vous ne rigolez pas tous les jours, je peux vous servir de confident si vous voulez mais je ne peux pas vous soigner. y'a rien à soigner. vous n'êtes pas malade. c'est votre prince charmant qu'il faut soigner. voyez avec lui si il est d'accord, si il ne l'est pas, soit vous le prenez tel quel soit vous rompez. je peux vous écouter, revenez quand vous voulez, mais je ne peux rien de plus pour vous"
après encore une dispute à rallonge il a accepté de consulter. il y est allé 3 fois et puis il a dit que ça allait bien. il avait compris, il avait un problème avec son travail, il fallait qu'il change de travail.
oui, un problème de travail. ça gênait la relation avec son papa, patin couffin. rien à voir avec moi, j'étais un dommage collatéral, ça irait mieux si il changeait de boulot.
bon.
je suis restée, il a changé de boulot.
ça a mis son père dans une rage folle.
nos rapports sont devenus plus que conflictuels. le moindre avis, la moindre chose, et il partait en engueulade de deux ou trois heures à hurler jusqu'à ce que je pleure et que je supplie que ça cesse. je ne pouvais pas décider d'un jouet pour noel pour le petit sans avoir droit à ça, je ne pouvais pas lui parler d'un livre que j'avais lu, je n'osais pas l'ouvrir quand on regardait un film ensemble parce que si j'avais le malheur de dire que je n'avais pas aimé des masses c'était parti pour des heures...au lit pareil ou pire, obligée de jouir, obligée d'être d'accord, obligée d'aimer les sous vêtements qu'il m'offrait, la moindre marque de désaccrod et paf c'était des heures d'argumentation...
pas le droit de changer d'avis non plus. si je disais qu'en fait j'avais réfléchi et je préférais telle chose il me hurlait dessus que j'avais dit le contraire un jour et que vraiment avec moi on se savait pas sur quel pied danser...
ça durait ça durait....des engueulades, des crises...pour tout, une manière de nettoyer la baignoire ("m'enfin j'ai jamais vu personne rincer la baignoire avec la douche comme tu le fais t'es pas cinglée d'user tant d'eau?") par exemple...je ne me souviens pas de toutes les scènes....il y en avait trop.
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faible
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MessageSujet: Re: (et fin)   (et fin) Icon_minitime1Dim 17 Oct - 18:38

excusez moi pour l'interlude mon fion avait besoin de savoir ce que je faisais...je vais faire vite je manque de temps là mais il faut que ça sorte.

donc bref les crises sont allées crescendo.
j'ai voulu rompre à un moment. il est redevenu le prince des débuts, bien sûr. alors au lieu de rompre j'ai acheté une maison avec lui, j'ai fait un bébé, et comme on était ok sur les valeurs familiales j'ai pris un congé parental.
j'ai coulé de plus en plus...
la maison a été un calvaire...de pauvres travaux de peintures se sont révélés un enfer pour moi, il hurlait, me faisait trimer en plus de mon travail alors que j'étais enceinte, je rentrais et je devais poncer les murs...
ensuite pendant la grossesse ça y allait sur le bébé, des scènes en hurlant "je ne veux pas d'un trisomique fais les tests!!" par exemple, sans s'être renseigné sur les risques d'une amnio ni rien, hein, juste pour le plaisir de m'acculer, de me faire chialer... alors que j'étais dilatée et que je devais prendre du repos il m'a forcée à aller à l'anniversaire de ma belle mère (je n'ai pas le droit de dire non. inutile d'essayer il argumente des heures, des jours s'il le faut, mais on ne peut pas dire non à cet homme là). une soirée enfumée en plus. le lendemain j'ai fait une menace d'accouchement prématuré, il paraît qu'il n'y a aucun rapport, que c'est moi qui volontairement en faisais trop.

à la naissance...no comment. j'ai passé 48h à la maternité. je suis rentrée le mercredi à la maison. le dimanche midi il a invité tous ses potes à un barbecue géant.
avec mes lochies et mes grosses serviettes aux fesses je faisais le service de la cuisine au jardin. bien entendu après il n'a plus jamais invité personne, hein. non c'est quand il a envie de briller, point final, s'il n'y a rien de nouveau à étaler on ne reçoit pas, on n'a pas les moyens il paraît.

j'ai tiré mon lait pendant des mois il ne m'a jamais aidée à donner un biberon. il a essayé une fois c'était un samedi ça lui a pris deux minutes. il a dit "il veut pas". point barre. pour l'aide au sevrage tu repasseras ma fille. ce ne serait pas si grave si il ne me reprochait pas tout le temps le llien que j'ai avec le petit par l'allaitement et à quel point ça le fait se sentir "inutile".

ça n'a fait qu'empirer. il n'avait pas le temps de tondre la pelouse à cause de son travail (il rentre à 19h au pire, il a tous ses week ends), je le faisais avec le bébé en écharpe sur mon dos. je bêchais aussi, avec bébé sur le dos. pas de mode de garde, pense-tu, pas les moyens, et puis il a besoin de sa mère ce petit. oui mais du coup la mère doit tout faire avec lui en écharpe. et aller chercher le grand à l'école à 16h30 (pas les moyens pour la garderie, puisque congé parental diminuant les finances, donc ma faute, donc à moi d'assumer).

et des engueulades...si je disais qu'il ne tondait pas assez souvent la pelouse il hurlait que y'a la pluie et puis il travaille et puis il fait tout ce qu'il peut y'a pire comme mec franchement ma petite tu te rends pas compte....

il voulait avoir des activités sexuelles assez vite, soi disant que tout le monde reprend un mois au pire après la naissance. il fallait que je sois mère, le corps meurtri, allaitante, bonne à tout faire, et servante sexuelle en option. quand je refusais il me disait que je devrais consulter pour une dépression du post partum, il avait soi disant lu des trucs là dessus.

il y avait plein de choses...tellement de pressions...un jour il est rentré du boulot j'étais au téléphone, il a hurlé. je n'avais rien à dire à personne pendant les moments où on était en famille!


le petit a deux ans.
j'ai décidé de rompre. il a eu une crise cet été qui est allé trop loin, il m'a fait beaucoup de mal, m'a traitée de folle publiquement en prenant mon grand fils à témoin, je pleurais comme une idiote, à genoux par terre. j'ai décidé de dormir dans le canapé. il m'a harcelée toutes les nuits de ses excuses larmoyantes jusqu'à ce que je revienne dans le lit. j'ai tenu 15 jours à peine.

depuis il refuse de parler de rompre, i joue le mec parfait, il fait la tondeuse, l'aspirateur, il sort même les enfants.
un jour il me dit qu'on va rompre proprement, il me pose des questions sur mes projets (tu parles il sait que j'en ai pas, je n'ai même personne autour de moi et comme je ne suis jamais seule sans au moins un enfant je ne peux rien faire), il dit qu'il va m'aider qu'il est désolé, un jour il me hurle dessus que je suis stupide, que là il a changé, que si j'ai été capable d'aimer le salaud qu'il était je devrais l'adorer aujourd'hui, que je suis injuste, je change tout le temps d'avis, etc...

la pression est permanente, j'y ai droit tous les soirs.
ça dure jusqu'à 2h du mat, le petit se réveille à 6h, je suis pas fraîche. je suis vidée, épuisée.
je ne manque de rien, je mange à ma faim (mais curieusement je maigris d'ailleurs, j'avais pris 25 kilos pour le petit j'en ai reperdu 32 au jour d'aujourd'hui), il ne me frappe pas, mais il y a cette chose psychologique, sans traces, indicible, que personne ne pourrait croire de la part de cet homme qui fait tellement tout pour sa famille....

voilà j'ai fini.
j'essaie de fuir les pensées suicidaires qui s'imposent à moi. j'essaie de me dire que je vais y arriver, que je vais partir. j'ai pas la queue d'une idée de comment je peux faire ça par contre. je m'accroche à un petit espoir, celui de redevenir celle que j'étais avant lui, je sais que je l'ai été, j'ai des tracesn des photos, des lettres de mes amis de l'époque, des mails, j'ai eu une existence propre à un moment, je peux encore le faire...mais j'ai du mal, là, je suis tellement épuisée, je sais qu'il n'arrêtera jamais, que même ça va être pire, qu'il va être de plus en plus méchant, que je peux m'attendre à me prendre une baffe n'importe quand, et j'ai peur.
je n'ai personne, pas de travail, pas de mode de garde, je suis minoritaire sur la maison, et quand il parle de se séparer il veut une garde alternée (et il veut mon chat aussi. ?? lui qui se râcle la gorge dès qu'il le voit venir parce qu'il est pseudo allergique...je préfère ne pas relever)
c'est dur, très dur.
je sais que c'est peu de choses par rapport aux violences physiques, je sais par où passent certaines, j'ai eu mon lot, là dans un sens je devrais être heureuse parce que je n'ai pas les soucis que j'avais avant, je ne suis pas aux restos du coeur, mais c'est tellement dur que j'ai peur au final si je reste de mourir lentement, et si je tente de partir de provoquer ma mort plus rapidement au contraire.

bref. hop il revient, je ne peux pas me permettre qu'il voie que je parle à l'extérieur, me^me anonymement, tout ça, il le prendrait très très mal.
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MessageSujet: Re: (et fin)   (et fin) Icon_minitime1Lun 18 Oct - 0:24

Il m'est difficile de t'appeler par ton pseudo , tellement loin de ce que tu es , tu es loin d'être faible , parce que on l'a toutes étaient , et puis la faiblesse n'est pas une honte ...
Je vais essayé de t'aider , mais il serait peut être plus simple de crée un profil facebook , tu peux prendre un pseudo , l'avantage de facebook , c'est qu'il y a bien plus de gens que sur mon forum , il y a des groupes , et puis toujours quelqu'un de présent quand on en a besoin , moi toute seule , j'arrive pas toujours a suivre avec ma vie perso .
saches , que les violences psychologique , font souvent bien plus de dégâts que les coups , il n'y a pas de petites violences . J'ai oublier la plupart des coups que j'ai eut , mais les mots ... même après presque 5 ans , ils sont encore dans ma tête ... et sont la source de bien des angoisses ...
travaille t il ? est tu seule et tranquille pour parler en journée ?
ne met pas le site en favoris , nettoie ton historique avec c cleaner chaque fois que tu es passer ici , comme ca il ne mettra jamais la main dessus , memorise l'adresse ou écris la , mais ne la garde pas quelque part ou il peu la trouver ...
si tu as besoin mon adresse msn est sur le portail du forum , n'hesites pas , je suis dispo si tu as des questions , courage , ne perds pas espoir , tu n'es plus seule ...
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MessageSujet: merci   (et fin) Icon_minitime1Lun 18 Oct - 2:19

je vais paraître vraiment un cas de débilité grave, là, attention: je dois te dire merci du fond du coeur parce que c'est la première fois que je parle et que la personne en face a l'air d'en avoir un peu quelque chose à faire, ce qui n'est pas rien, et que cette personne ne me répond pas juste des injonctions et des ordres ( "consulte", "pars", "vire le", étant des choses que j'entends souvent...et ça me donne des envies de hurler franchement. les gens qui répondent ça pensent-ils vraiment qu'on peut être assez conne pour ne pas y avoir pensé? si on ne l'a pas fait il y a peut être une raison)
donc voilà merci. m'en fous que tu sois une ou mille, une ça me suffit. une qui ne juge pas, n'ordonne pas, et pose des questions pour comprendre. c'est énorme et suffisant.
il travaille. je peux accéder à internet la journée mais j'ai le petit de 2 ans avec moi et à partir de 16h45 j'ai le grand en sus, donc je ne peux pas voir un psy, à moins d'y emmener mes gamins. tout ce que je dis verbalement en journée peut tomber entre de jeunes oreilles, le petit ne sait pas encore lire donc pour l'écrit ça passe encore bien. si tout va bien en janvier il entrera à l'école...peut être qu'à ce moment là (mais ça paraît loin en temps fionique, très loin) je pourrai, si il me reste un peu de forces, si mes yeux arrêtent de couler bêtement, faire quelque chose.
je suis tranquille la nuit en ce moment mais je ne sais pas pour combien de temps. le fion a décidé que vu mon état (je suis ravagée, je chiale tout le temps, j'ai du mal à faire le minimum vital) il fallait en ce moment me laisser dormir seule. ça entre dans son trip "je suis d'accord, si tu veux rompre, pars". je n'y crois pas parce qu'il a déjà dit ça plein de fois et au final...il ne me laisse pas partir. il m'abreuve de ses délires, parle de déménager, de vivre à l'étranger, de tout ce que tu veux mais il ne lâche jamais jusqu'à ce que je lui donne sa x ième chance. même si je ne peux pas m'y tenir plus de deux jours et que je parle de rupture en me rendant compte que je me suis faite endormir, il remet ça. sauf que dans ces cas là en plus il a un argument de masse: je suis incohérente je change d'avis tout le temps. limite je suis perverse et je joue avec ses sentiments. il le pense pour de vrai!
il change de phase tous les jours, ce soir il était ok pour rompre à nouveau et il a passé deux heures à m'expliquer son calcul pour la pension alimentaire qu'il me donnera "parce qu'il n'est pas un salaud et même si je n'ai pas su voir ses efforts pour changer il veut que ses enfants ne manquent de rien".
c'est essentiel pour lui de se justifier et de ne pas être un sale type...je peux lui dire tout ce que je veux, qu'il ne passe pas assez l'aspirateur ou autres conneries, mais si je lui dis juste un petit morceau de la réalité, qu'il ne me laisse jamais libre, me suit partout, m'espionne, ne me laisse jamais le droit de décision, le droit de dire non, au point que je ne sais plus aujourd'hui si je suis capable de décider quoi que ce soit...sans jamais prononcer le mot maltraitance bien sûr parce que ça ce serait un suicide pour moi...et bien rien que si je lui dis le tiers du quart de ce qu'il me fait endurer, il hurle comme un dingue que c'est totalement faux, que je ne vois pas ses efforts, ma chance, tout ça. il fait tout pour aborder le sujet, me demande ce que je lui reproche au juste, soi disant pour qu'il puisse le changer, soit disant parce qu'il m'aime, et quand je n'en peux plus de ses questions, que je craque, je pleure, je lui dis que merde je suis malheureuse et ce n'est pas normal ne serait-ce que d'être questionnée comme ça, paf, il hurle et essaie de me convaincre par la force que j'ai tort. en fait je crois qu'il aborde ça volontairement pour me pousser là où il sait que je ne peux pas dire, pour mieux me prendre en défaut et tourner ça en "tu vois tu ne sais pas toi même pourquoi tu veux me quitter rends toi à l'évidence ma fille tu es juste revancharde pour mes erreurs passées, tu es injuste avec moi, j'ai changé je te dis, tu restes bloquée". comme ça son déni est total. je suis cinglée, lui il a fait tout son possible, hop. en plus il essaie de gérer une rupture propre, comme il dit. blanc comme neige.
je crois que c'est ce qui me fait le plus mal. je réalise en ce moment que quelle que soit ma douleur, quels que soient les signes évidents (je suis maigre, blanche comme un cadavre, j'ai des yeux bouffis de lapin albinos, merde, ça sauterait aux yeux de n'importe qui que je vais mal. bon n'importe qui s'en fout, le monde est égoïste, mais quand même, mon chien le sent, mes gosses le voient, mon mec lui? il dit que je suis revancharde! si c'est pas le pompon ça), il nie. il est impossible qu'il me fasse du mal. comme je n'arrive pas à le dire (honnêtement j'ai la trouille. si je prononce le mot violence est ce que je ne vais pas lui faire péter le dernier rempart qui retient sa violence physique? ce serait l'aider que de dire ce mot là pourtant mais je ne peux pas) ça le conforte dans son idée. je suis toujours pas sûre que ce soit bien compréhensible pour le commun des mortels, mon truc...en écrivant mon histoire j'ai l'impression de raconter des mensonges, d'empirer des choses banales...bref
ce soir il a donc passé du temps à m'expliquer son calcul de la pension qu'il compte me donner. parce que tu vois je suis trop conne sans doute pour faire des calculs moi même. il avait tout compté: mon futur salaire (le smic, merci bien, il me promet un bel avenir en plus), mon futur logement (un appartement bien sûr, hein, pas de maison pour moi, le bien être de ses gosses ok mais pas trop apparemment), mes factures et ma bouffe. voilà. pour moi il n'a pas budgété de vacances ni de loisirs. même pas dix euros de trop. j'ai intérêt à arrêter de fumer. c'est presque drôle non? enfin pas quand tu l'as en face qui te montre que, comme d'habitude pour tout ce qui te concerne, tout est déjà décidé, calculé, rentré dans un tableau excel, t'as plus qu'à accepter. tes choix ta réflexion tes envies...il n'en tient pas compte. je ne sais pas, peut être que pour lui je suis morte, déjà. l'ancienne moi aurait ri bien fort et lui aurait demandé si il avait compté un budget capotes pour mes amants. la nouvelle moi chialait. j'ai l'air forte ici? je suis nulle devant lui. une loque. c'est triste...et le pire c'est que j'en ai conscience...je suppose que si il me fait encore tellement mal c'est que je dois l'aimer encore.


c'est simple il est malade. gravement. depuis quelques temps il essaie de voir un psy pour évoluer (attends il l'a vu 3 fois, il crie déjà au miracle du changement. quand j'y pense comme ça loin, un étage au dessus de lui, à l'abri -si il monte je l'entendrai-, je fonctionne normalement et je vois bien que c'est débile ce qu'il raconte...mais quand il me joue la scène ça a une proportion dramatique terrible, un psychodrame, et je calanche) mais je crois que cette thérapie c'est encore un déni de plus dans sa maladie...il essaie de se convaincre qu'il se soigne mais il n'a pas touché à l'essentiel de sa maladie, il refuse de se voir comme un homme violent, maltraitant, il dénie totalement ça, pourtant c'est le noeud du problème.

c'est un fion, un pn, un vrai, il a tous les critères, tous les comportements, ça ne fait pas l'ombre d'un doute, sauf quand il est devant moi à pleure, crier, hurler, pleurer encore, m'abreuver de ses délires. là...
je sais que tout passera par ma fuite, je sais que loin de lui et de sa pression je pourrai de nouveau fonctionner, penser, réfléchir, je vois bien que quand j'arrive à m'extraire suffisamment je fonctionne encore, mais il faut que je tienne la durée et c'est ça qui est épuisant.

je m'appelle faible parce que devant lui je le suis, en sa présence je le suis, je suis faible, fatiguée, épuisée, vidée. il me fait cet effet là. c'est moche. il me pompe littéralement. je ne vais bien que sans lui. c'est tellement grave de dire ça de son conjoint...comment veut il que je lui dise ça en face? c'est énorme, il me traiterait de folle encore, en plus. et puis elles ne servent à rien ses séances de torture avec ses questions en plus, au pire je crache le morceau qu'est ce qui va se passer? je me vois bien lui balancer "tu es pn, fion, chéri, tu pollues cette planète et tu es incurable, on ne connait pas de pn qui s'en soit sorti, c'est comme les morts, ils sont jamais revenus pour témoigner, alors je te quitterai un jour je sais pas comment mais il le faut parce que là tu me tues. " tout ce qui lui resterait à faire c'est se pendre, après ça. j'ai pas trop envie de le mettre dans cet état là même si ça me soulagerait qu'il prenne conscience du mal qu'il m'a fait et me fait encore même si il est apparemment convaincu du contraire. alors je contourne le truc, je dis qu'il m'a fait du mal, trop, trop longtemps, que je n'ai pas la force, que oui je suis mauvaise de partir juste au mauvais moment pour lui mais je ne peux pas continuer, des choses comme ça...

c'est moche parce qu'il me fait mourir lentement mais des soirs comme ce soir je me sens coupable de ne pas pouvoir l'aider à s'en sortir. j'aurais tellement voulu que ce soit autre chose et qu'il soit juste dans une sale phase comme il le disait, que le changement existe pour de vrai...même pour lui, parce que vivre torturé comme ça c'est pas mieux que d'être sa victime en fait.

j'ai un msn. pour facebook par contre je n'aime guère. ça a beaucoup servi à mon fion pour me fliquer et à ma belle famille pour me faire des histoires (comme si j'avais besoin de leur aide pour foutre la merde dans le couple, tiens...), mais si ça peut servir à autre chose je vais regarder sous pseudo. pourquoi pas? tout vaut mieux que d'attendre gentiment de se laisser mourir je crois. (oui là c'est le mode absence du fion qui parle, dans quelques heures, ou minutes, c'est selon, il peut toujours débarquer, il fait ça tout le temps, c'est aussi le roi pour rentrer à l'improviste du boulot d'ailleurs)

merci encore
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mifee_misorciere
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MessageSujet: Re: (et fin)   (et fin) Icon_minitime1Lun 18 Oct - 10:06

Hello ,

Alors , c'est déjà une bonne chose que tu puisses aller sur le net tranquillement , mais fait bien attention qu'il ne trouve pas tes ecrits surtout , parce que c'est déjà arrivé sur le forum , et le mec nous a fait une sérénade , comme quoi il l'aimait , qu'il voulait changer blablabla ... bref , voilà .

Ensuite , tu es déjà très lucide sur la situation , je ne pense pas que tu l'aimes encore , tu es simplement sous emprise , j'imagine l'état dans lequel tu es , je l'ai aussi était ... je ne peux que te comprendre parce que je suis aussi passer par là , voila pourquoi peut être je ne réagit pas comme les autres personnes que tu as du rencontré dans ta quête de vouloir finir avec cette histoire , je sais qu'il n'est pas facile de partir , qu'on se retrouve seule , et que c'est bien difficile de savoir par ou commencer ...

Déjà , avant tout tu dois te refaire une santé , parce que je ne te cache pas que partir ne va pas être de tout repos , il va falloir recommencer tout a zéro , en étant persécuté en permanence , que désires tu faire , rester dans cette région ou revenir vers chez "toi" , il va falloir tout calculer , c'est a dire surtout ne rien oublier en partant , tes papiers importants doivent être rassembler dans un endroit , et dans une pochette ou un sac , pour que le jour J , tu n'ai pas a chercher , mais bon on en est pas encore là , maintenant le plus important , c'est de ne plus entendre ce qu'il te rabâche , ce harcèlement qu'il te fait ... je l'ai aussi connu pendant des nuits entières ... je sais ce que cela fait ... il faut que tu arrives a ce que cela te passe par dessus , le jour ou , il te parlera et ou tu ne pleureras plus , ce sera en partie gagné ! Mais d'un autre coté il ne faut pas non plus qu'il se rende compte que tu as reprit les rênes de ta vie parce sinon il va continuer a fouiner , ce que j'avais fait , j'avais dit avoir retrouvé par hasard sur copains d'avant , une amie d'enfance , avec qui j'avais renouer , bien sure , elle ne sera pas assez bien pour toi , tu as changer de classe sociale , ou je ne sais quoi encore , mais ce n'est pas grave laisse le parler , cela expliquera juste dans sa tête , le changement qui s'opère en toi ... et cela lui mettra moins la puce a l'oreille ce qui n'exclue pas le fait qu'il fouinera peut être pour voir ... alors attention avec le forum ou même facebook dans les historiques , ne cache pas entièrement l'historique , a savoir que comme tout pn , il veux une femme parfaite , alors inscrit toi dans des forums , cuisine , nettoyage , rangements , bref petite épouse parfaite , histoire que , quand tu auras effacer l'historique de la journée , tu cliques sur ces forums que tu auras mis dans tes favoris , et cliquera au hasard des discutions et des recettes pour qu'au moment ou il regarde , il ne se soucis de rien ...
voilà déjà pour commencer ,
ensuite pour les pensions alimentaire , laisse le calculer , ni lui ni toi ne pouvais dire ce que la juge décidera ... c'est elle et elle seule qui décide , juste , prends un avocat , commis d'office , renseignes toi sur une personne spécialisée dans les séparations surtout ...
respires un bon coup , sort tout ce que tu peux sortir , histoire de te libérée , lis le forum , lis sur facebook , je t'enverrais des liens des groupes , et souris , ça y est , tu es sur le chemin de la fin de cette saloperie d'histoire ...
au fur et a mesure si tu veux bien , et j'attends ton veto avant de le faire , je te suggèrerais des filles qui sont passée par la ou tu es passée et qui s'en sont sortie et qui ne te jugerons pas , te soutiendront ...
sur ce , je te laisse pour le moment , j'attends de tes nouvelles , et ne t'en fait pas si je ne réponds pas de suite , j'ai 4 enfants dont un bébé de 5 mois , donc je suis pas forcement devant l'ordi de suite mais je suis là , ne t'en fait pas ...

bisous (et fin) Meliss87
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MessageSujet: merci, mille fois merci   (et fin) Icon_minitime1Mar 19 Oct - 1:19

tu n'imagines pas ce que ça me fait d'être lue, entendue, comprise, pas jugée, crue.
c'est comme une bouffée d'air. je te jure.
attention va pas croire que je vais me reposer sur toi et te peser avec mes emmerdes c'est carrément pas mon truc, je pèse déjà assez lourd rien que quand j'en parle, je le sais ...j'ai perdu tout ceux à qui j'ai parlé, alors n'aies pas peur de moi, s'il te plaît. ça paraît débile mais à force de ressasser les abandons de mes "amis" j'ai fini par me dire que beaucoup de gens ont dû penser, lors de mon premier mariage ou lors de cette relation-là, que si ils s'approchaient de moi un peu trop je pourrais leur demander de l'aide, que ce soit débarquer chez eux demander l'asile, leur demander de l'argent, ou je ne sais ce qu'ils se sont imaginé mais en tout cas ils ont flippé et vu qu'ils n'achetaient pas du tout ma version des faits c'est pas de mon pn qu'ils ont eu peur c'est clair. donc bref, que les choses soient bien claires, je ne cherche que ce que tu donnes, un soutien moral, c'est énorme pour moi, jamais je ne demanderai davantage.

déjà ça me fait rire le coup du mec qui vient couiner qu'il veut changer sur le forum...sérieux je souris, là (ça se souligne, c'est pas si fréquent ces temps ci). je vois tout à fait mon fion faire ça!

au niveau de l'emprise ma foi je suis en train d'analyser ça. je vois ce que je suis devenue (beurk), je vois dans quel état je suis en sa présence, pendant ses "crises", je vois ce que je peux être sans lui quand j'arrive à avoir une occasion (pas facile mais juste aller au pain des fois, ça peut me suffire: suis-je encore capable d'être normale avec la boulangère? encore capable de sourire? encore capable d'aimer la vie?), internet m'aide beaucoup aussi, je lis des blogs politiques, j'essaie de réfléchir, de forcer ma tête à retrouver ses connexions, ses capacités, de me sortir de cette saloperie de ménagère de base et des méthodes pour faire briller l'argenterie, ça annihile le cerveau...
lui de son côté il insiste sur les détails pour me focaliser sur des merdes: sur le prix de la viande et du poisson, que faut que je pense en faisant les courses à regarder le poisson des fois ça vaut le coup pupuce, et attention les couches c'est moins cher chez leclerc que super u, etc...j'y vois clair aujourd'hui, tant que je suis obnubilée par les courses et le ménage et les gamins, j'accepte le reste, et en prime il me fait croire qu'on est pauvres -ok pas riches mais faut pas pousser on a de quoi vivre-, du coup il me maintient la tête pleine de faux problèmes ce qui lui permet d'être sûr que je ne voie rien d'autre. je vois clair maintenant...pareil quand une copine me téléphone il insiste tout de suite sur le fait qu'elle me dérange, que je suis très occupée...salopard, va, je suis pas si occupée que ça, je le serais moins si tu donnais moins de directives déjà, même si c'est fait en ayant l'air justifié et pour le bien de la famille bien entendu (sinon je culpabiliserais pas de ne pas obéir, cqfd)!
j'analyse, donc. je vois de plus en plus clair. ce soir j'ai promené une heure. je sais qu'il aurait bien voulu demander où j'étais allée tout ce temps. je sais qu'il a dû chercher mon pc portable partout pour fouiner ( ducon, fallait pas me payer un machin d'un kilo, ça passe très bien dans un sac à main. tu peux chercher)...quand je suis rentrée j'ai fait la conne, mine de rien, hop je lis un journal (bien sûr il passe derrière mon dos, il veut voir, hein, et paf il intervient, donne son avis sans que je lui demande particulièrement...j'ai tout plié je me suis démaquillée et je suis montée. j'ai répondu seulement des oui, des non, des bof, et zou, au lit. je vais peut être avoir une nuit tranquille pour une fois!
d'un coup je comprends pourquoi il faut qu'il me fasse autant chier tout le temps. je vois clair. quand il n'est pas là, quand je suis dehors sans lui, quand il est là mais que j'arrive à l'éviter ce con, il n'a pas d'emprise du tout! il lui faut me foutre le cerveau à l'envers pour retrouver son pouvoir, si il ne fait pas ses scènes à deux balles il devient transparent! je vais y arriver.
j'avais démarré une formation cned, je ne vais peut être pas pouvoir valider le diplôme mais je vais continuer quand même parce que le jour où je me sus engagée dessus c'était parce que j'avais eu un réflexe de survie. il fallait que j'aie un truc à faire pour ne pas l'entendre. au final il m'a fait parler, parler et encore parler, et c'est sous son influence que j'en suis arrivée à presque croire à ce délire et à prendre la formation très au sérieux et à chercher à avoir le diplôme...c'est comme ça qu'avec son "soutien", ce qui devait être un système de survie pour garder deux neurones valides et m'isoler psychiquement est devenu une source de stress et un moyen de pression pour lui (tu veux que je garde les enfants pendant que tu fais ton devoir ma puce? tu veux que je les sorte? t'as eu ta note? tu crois que ça paie après ce truc? ah mais attends si c'est du libéral c'est bien pour les petits tu pourras travailler à la maison. t'as pensé aux stages? comment tu vas faire? c'est pas grave si il faut 2 ans, je suis là, hein. >>>et voilà le travail, quoi que je fasse, rien n'est possible sans lui. hop. limite j'aurai du bol si j'y arrive.)
donc je vais rouvrir les cours et faire les devoirs parce que c'est bel et bien, non pas mon avenir, mais un moyen de m'échapper mentalement. pendant que je pige quelque chose à la biochimie, au moins, mon cerveau se réveille. et puis je trouverai bien un moyen de rentabiliser ça diplôme ou pas au bout on s'en fout, c'est pas l'essentiel. je l'emmerde ce con. je veux l'emmerder d'ailleurs. je veux qu'il voie que mon cerveau tourne, fonctionne, que je fais les choses peut être pas à sa manière à lui qu'il croit parfaite mais en attendant j'ai vécu 25 ans avant de le connaître donc y'a fort à parier que je vivrai encore après lui.
je ne veux plus qu'il ait accès à ma tête. j'ai remarqué au fil du temps qu'il me laisse tranquille quand il sent que je suis morte. quand il me voit pleurer. beaucoup, souvent. alors tu sais, je vais faire la morte. la conne. le légume pleurant, comme il aime, la petite chose à sauver. je suis sûre que je peux arriver à pleurer sur commande même si un jour il n'arrive plus à déclencher mes larmes (j'aurai qu'à y repenser, ça devrait marcher, non?). tant que je chialerai il sera heureux. c'est comme ça. tu parles d'un couple, tu parles d'un amour... je mets mes sites politique et autres dans mes liens, il sait qu'il y a eu un changement depuis que je lis ça d'ailleurs, il ne sera pas étonné que j'y retourne tous les jours je le fais depuis un bail maintenant (je remercie les sites féministes du fond du coeur d'ailleurs parce que la réflexion féministe m'a vachement aidée à me réveillée)
pour les papiers j'ai déjà rassemblé le plus gros, le plus primordial est toujours sur moi. le reste je vais commencer à le scanner demain et le mettre sur un cd que je planquerai je sais pas où mai je vais trouver, ou sur une clé usb voire même dans la mémoire de mon téléphone portable en prime, douze copies valent mieux que zéro. je suis devenue parano en effet.
^pour les pensions alimentaires etc je le laisse causer mais c'est juste que ça fait mal, quoi, il décide avant moi de où je dois vivre, comment, à quel prix, merde! après il ne se rend pas compte qu'il est contrôlant à l'extrême? il a un gros problème ma parole.

enfin bon...je sais que ce sera dur mais je suis prête. je trouverai un dérivatif. un mec thérapie. un sport. une connerie n'importe quoi. j'ai été habituée avec lui à trouver des dérivatifs à ma prison dorée, je peux utiliser ça pour revivre derrière. pour tout le reste j'ai déjà vécu ça. la pauvreté ne me fait pas peur, j'ai vécu 3 ans avec 400 euros par mois avec mon premier enfant quand il était petit, il fera pas pire. j'ai connu les bons alimentaires les restos du coeur la totale, il fera pas pire. et en plus j'étais plus heureuse à cette époque que maintenant! non je n'ai plus peur. c'est lui qui l'a inculqué la peur, avant lui je ne la connaissais pas, il faut que je soies de nouveau la battante que j'étais. je ne crains rien. je m'en fous. j'avance, point. j'ai réussi à vaincre ma mère, mon ex mari, celui là ne devrait pas me faire peur bon sang. je connais la musique. ça fera mal à mes gosses, c'est le gros souci. mais c'est pareil il faut que je soies comme j'étais, que je présente le truc de manière recevable pour un enfant, pas à sa manière à lui, lui il chiale il voit un drame, moi je dois trouver ça cool et faire marrer mes gosses à l'idée de vivre dans une autre maison. je savais faire ça, je sais encore, je sauve tous les jours des situations à cause de lui...tous les jours il crée un drame avec les mômes et c'est parce que j'interviens en faisant le clown ou en déviant l'attention que ça se règle tranquille. je vois ce que je sais faire. je sais faire ça pour l'empêcher de nuire à mes mômes, je dois utiliser cette chose qu'il m'a appris à faire pour l'empêcher de transformer ma libération en drame pour les enfants. c'est possible j'en suis sûre. je peux le killer ce con juste avec de l'optimisme et de la zénitude, juste en vivant, et en souriant, je réalise que c'est ça qui l'affaiblit, il se sent fort quand il m'accule aux larmes et à la dépression. je peux faire ça. je le fais tous les jours avec les gosses, je peux continuer contre lui. j'ai parlé à mon bébé aujourd'hui de changer de maison...il a dit non et puis j'ai embrayé sur les escargots qui changent de maison tout le temps eux même que c'est fun. je suis sûre que c'est comme ça qu'il faut faire. il ne faut pas que je fasse ce que fait son père, il ne faut pas que je lui dise en chialant qu'il va déménager, bien sûr que non! je ne sais même pas comment j'ai pju accepter qu'il fasse ce genre de scènes devant les ennfants aussi longtemps. dingue...il est tellement toxique, j'ai pas fini d'analyser et de trier cette merde...
merci vraiment merci pour cet espace de parole.
c'est juste ce qu'il me fallait. sortir ça de moi, évacuer, tout dire, trouver une oreille derrière, c'est absolument ça. depuis deux jours j'arrête pas. ça tape ça tape. tout va sortir. je revis même des choses que j'avais zappées. comment j'ai pu subir autant? comment j'ai pu rester, faire un enfant, donner autant de deuxièmes chances? le temps que j'ai perdu avec ce type!
et tu sais quoi? aujourd'hui j'ai utilisé ses méthodes, j'ai regardé son historique à lui. déjà c'est énorme ce con me croit à ce point traumatisée qu'il n'efface rien. j'ai pu constater que tout ce qu'il m'a dit sur le crédit de la maison il ne le savait pas, il a fait les recherches internet APRES m'avoir parlé, pourtant il avait l'air sûr de lui t'imagines pas. mais pire, j'ai découvert qu'il a fait des recherches sur une personne de sexe masculin que mon fils aîné côtoie au sport...tu sais quoi? on n'a parlé de lui que samedi dernier par sms parce que fion était allé accompagner filsaîné (vu que j'avais des yeux de lapin russe je voulais voir personne j'étais trop mal, premier match que je ratais d'ailleurs, pas un mot de fion, rien, bien entendu) et quadn ils ont gagné j'ai juste dit que je l'aimais bien ce type, parce qu'il gère bien l'équipe de mon gamin et il les pousse à se donner à fond, et c'est un minot tout jeune, bin ça a suffit à lancer son altesse mon fion sur sa piste sur internet le soir une fois couché. c'est pas dingue ça? en attendant faut que je fasse gaffe à pas mettre des gens en danger malgré moi. mais quand même il est cinglé, là.
je suis tout à fait d'accord pour que tu me mettes en lien avec des filles qui ont vécu ça. plus elles seront nombreuses mieux ce sera. parce que tu vois, je sais que je suis forte aujourd'hui là ce soir, mais demain ou tout à l'heure il peut (il va) remettre le couvert...et il va hurler, argumenter...et là je pense que je vais redevenir une merde quand même parce que même si je résiste il m'aura toujours à l'usure, tant que je ne serai pas partie.
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MessageSujet: Re: (et fin)   (et fin) Icon_minitime1Mar 19 Oct - 22:50

Bonsoir les filles Very Happy
J'ai cru me lire à certain moment ! je n'aime pas le pseudo "Faible" non plus, t'en faut un autre là, je dirais Petite Mère Courage, donc, je reprends, me suis vu dans tes dires ! j'ai entendu mon mari aussi ex : il a un argument de masse: je suis incohérente je change d'avis tout le temps. limite je suis perverse et je joue avec ses sentiments ! tu as affaire à un pervers narcissique ma belle, je ne suis pas psy mais juste une femme comme toi qui a subit trop de violences psychologiques, il m'a fallu des années pour réussir à partir, le temps de la réflexion mais aussi la force et le courage de le faire, car ce n'est pas tout d'avoir le déclic (ce qui t'arrive à l'heure actuelle), de plus tu m'as l'air isolée ce qui ne t'aide pas du tout, je n'ai pas de conseil a te donner mais juste te dire que tu n'es pas seule à subir ce genre de maltraitances, pas un cas isolé, que ce n'est pas rien ce que tu vis, que tu n'as pas à lui trouver d'excuses, qu'il n'a pas le droit de te malmener, c'est un monstre, un sale type (désolée mais plus de pitié pour ce genre de personnage), si j'aurais peut être un seul conseil à te donner, décroche le téléphone, fait le 3919 et déballe toute ton histoire, ils t'orienteront vers des associations qui t'aideront à t'en sortir, te conseilleront mieux que nous mais nous sommes là pour toi, certes virtuellement mais c'est déjà ça Wink. J'ai créé le profil Marre des Pervers Narcissique qui est devenu Espérance Mère de Sureté suite à une rencontre dans un hyper avec une femme qui vivait depuis 41 ans avec un malade ! battue, humiliée et j'en passe, étant fraichement partie j'ai décidé de me battre pour aider les personnes dans la même situation que moi et pas encore sorties de ce cauchemar car c'est belle et bien un cauchemar ce que tu vis, ensuite j'ai eu demande d'ajout sur demande d'ajout et que des personnes comme moi (hallucinant combien nous sommes), tu es arrivé jusqu'à nous et ce n'est pas un hasard (pour moi le hasard n'existe pas) donc tu n'es plus seule et nous ferrons de notre mieux pour te venir en aide, il y a psy, avocats, associations dans nos profils, n'hésite pas a te confierl, n'hésite pas a abuser non plus, tu vas y arriver Petite Mère Courage (j'aime bien lol) gros bisous, ne baisse pas les bras d'accord ?
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MessageSujet: ok peut être bientôt plus forte   (et fin) Icon_minitime1Mer 20 Oct - 2:09

je ne suis en vie que parce que quelqu'un, vous, toutes, steph, puis tout le monde derrière, a répondu à mon sos. je postais ici un sos, rien de moins. la dernière tentative avant de me pendre.
c'est déjà beaucoup. je suis encore vivante.
je tente de rebondir.
en effet je suis très seule...ça n'aide pas. le 3919 je sais pas. j'ai la trouille. dans le passé j'ai eu affaire à des prises en charge de services sociaux et ça a été limite, franchement. en plus j'ai l'air conne avec mon histoire, y'a rien de tangible, pas la queue d'une preuve, rien. et mon fion joue le prince charmant en permanence que j'en ai envie de le gifler.
ce soir mon fils de onze ans m'a raconté qu'il passe régulièrement le trajet en bus du matin, avec son beau père donc, à se faire hurler dessus qu'il est responsable de créer des disputes entre sa mère et lui. il l'a harcelé ce matin jusqu'à le faire avouer qu'il le faisait exprès pour mieux l'engueuler encore après. et mon gamin qui me dit "mais t'inquiète pas maman c'est gérable". je m'inquiète, loulou, à mort, même. j'ai peur pour toi. je veux te protéger, je dois trouver un moyen de faire renoncer ton beau père à t'emmener au collège le matin...sans lui rentrer dedans parce que même si certains croient qu'il faut "poser des limites" (c'est le crédo de ceux qui disent que je ne vis ça que parce que je suis d'accord), ici ça ne ferait que créer encore un conflit de plus et encore une merde de plus. au mieux le pn fait mine de se remettre en cause, demande pardon, puis se venge doublement, c'est tout.
il faut que je me reprenne, que je trouve un logement, un proprio sympa ça doit encore exister, et que j'emmène mes gosses. c'est ça l'urgent. le reste, vendre la maison, solder les biens, le fric, le boulot, on verra après. il faut d'abord partir. mon grand étouffe, je meurs aussi, le petit sent tout, on va tous crever si on reste. je m'accroche. je vais me fixer un objectif, janvier AILLEURS. je vais me battre pour ça. une fois que je pourrai dormir manger tout ça tranquille sans le connard, ça ira. j'aurai la force pour le reste. j'ai bien pensé à faire dans l'autre sens mais il me vampirise tellement que tout ce que je pourrais faire sous ce toit ne serait que pourri, fait dans son emprise, sous la contrainte, dans la fatigue et la douleur.
d'abord partir, voilà ce que j'ai conclu.
(j'ai 2 gosses et 630 euros par moi, youpi on y croit)
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MessageSujet: Re: (et fin)   (et fin) Icon_minitime1Mer 20 Oct - 10:48

hello les filles

As tu vu si tu pars combien te paierait les allocs ? en tant que femme isolée ? tu aurais droit a plus d'aide normalement, c'est possible , je l'ai fait , bon me suis retrouver dans une tour de 15 étages au 7 eme étage , j'ai mis un an avant d'avoir la force de trouver un boulot ,et j'ai déménager dans la foulée , et après j'ai reprit confiance en moi grâce au boulot , et voilà , tout a était après , je dit pas qu'il m'a foutu la paix , non lui je l'occulte pour ca , mais voilà , si tu arrives a trouver un proprio qui te fait confiance , c'est gagné , et un truc tout con mais ou j'ai eut des réponses , tu fais une petite annonce , tu expliques que , tu es seule avec deux enfants , pas de boulot pour le moment , mais que tu as tant et tant d'argent qui rentre et que tu cherche un appart , tu auras des réponses , mais bon faudra pas faire la difficile , une chambre , les gamin dedans , toi dans le salon , c'est provisoire , après quand tu auras un boulot ,tout changera en plus y'a pas meilleure motivation ...
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MessageSujet: peut être bien forte   (et fin) Icon_minitime1Jeu 21 Oct - 15:53

le soutien gratuit et inconditionnel de certaines personnes a fait beaucoup de chemin dans ma petit tête. je n'ai trop rien dit ces dernières heures parce que j'étais occupée, mes deux neurones valides étaient en train d'analyser le bazar de ma vie.
comprendre que son conjoints est pn, soit. qu'on est juste une cruche, soit. que ça fait le 3 eme pn de sa vie passe encore (là on commence à se dire qu'on a un souci, on les attire). comprendre qu'après avoir du fuir la maison à 18 ans sans un rond devant, avoir du fuir encore son premier mari à 21 ans avec un ventre rond et une valise, on devrait encore repartir de zéro, là, c'est dur.
refus catégorique de mon cerveau d'accepter une chose pareille. bug.
alors mes deux neurones valides ont analysé et ont cherché dans ce qui me reste de mémoire après lavage de cerveau par le fion. en fait il en reste pas mal, le fion bloquait l'accès c'est tout, j'ai retrouvé le code, je me souviens.
je me souviens ma mère. ce qui la motivait c'était le pouvoir. elle tuerait pour le pouvoir. elle m'aurait tuée. je me suis débarrassée d'elle en lui ôtant tout pouvoir. c'était assez facile, son pouvoir était installé sur un mode financier. tu fais un gosse, tu le prives d'études, tu ne lui paies pas son permis, rien, même si il part à 18 ans t'es tranquille, il aura des emmerdes, tu pourras l'aider, donc tu auras le pouvoir. il m'a suffit de rejeter l'aide. ce n'est pas si simple à faire qu'à dire, d'autant que la société aime beaucoup les parents qui proposent d'aider leurs enfants (genre si tu refuses que ta mère te paie un pension tu n'as pas droit au rsa, on s'en fout de ta santé mentale, moins tu coûtes à la collectivité mieux c'est, point barre). mais je l'ai fait.
problème maman, check. bye bye maman.
je me souviens de mon ex mari. lui aussi aimait le pouvoir mais il aimait encore plus l'argent. tant que je voulais faire valoir mes droits sur les biens et sur le paiement de la pension alimentaire du petit, il m'a fait vivre un enfer. 9 ans d'enfer post séparation pour être précise. non seulement je suis repartie de zéro mais en prime pour me débarrasser de lui et de son harcèlement i a fallu payer toute la procédure e ma poche, signer un accord amiable qui lui donnait tout définitivement, baisser sa pension alimentaire à un seuil plus bas que bas, et accepter de payer la moitié des trajets de mon fils. si il lui prenait l'idée d'être un bon père et de le voir tous les 15 jours, c'est moi qui lui devrais de l'argent tous les mois. le jaf m'a fait remarquer que j'étais un peu concon le jour de l'audience. je lui ai répondu qu'il pouvait me croire, si j'acceptais de perdre autant c'est que ce que je gagnais derrière n'avait pas de prix. et en effet j'ai gagné la paix. royale. si je voulais je crois que je pourrais lui enlever ses droits parentaux tellement j'ai la paix, c'est dire. il paie, il ne téléphone jamais, il voit le petit deux fois...par an.
ex mari : check. byebye ex mari.
je me suis souvenue de tout ça, de toutes ces lutes, de toutes les galères, les années noires, le rmi, l'api, les restos du coeur, les bons alimentaires, la survie, le jugement des autres...je n'ai pas envie de revivre ça. je me suis souvenue aussi mes méthodes pour en sortir et éliminer les problèmes maman et ex mari de ma vie.
alors mes deux neurones ont cherché le moteur de ce fion, ce nouveau conjoint, ce prince charmant qui me pourrit la vie depuis 7 ans.
nan parce que depuis 7 ans je suis conne et je crois que son moteur c'est qu'il m'aime. force est de se rendre compte que c'est archi faux. il dit qu'il m'aime, il pleure qu'il m'aime, il couine d'amour, mais il y a bien un moteur tangible quelque part. le contrôle, il aime le contrôle, certes. ça c'est ce qu'il veut mais moi il me faut quelque chose qu'il veut encore plus que ça.
hier j'ai passé la journée là dessus.
qu'est ce qu'il aime plus que le contrôle total ce fion? j'ai cherché dans mes souvenirs, dans ses lectures, ses films, ses musiques, j'ai relu ses mails, repassé le film, relu les mails de mes amis quand j'en avais encore, recherché les souvenirs de ce qu'ils disaient de lui au début, pris mon téléphone, appelé une ancienne copine pour valider ma théorie...bon elle m'a crue folle mais je m'en fous...lol...tout converge dans le même sens: ça fait 7 ans qu'il couine qu'il préfère être pauvre avec loi que riche sans moi et ...et c'est juste que c'est tout le contraire dans sa tête. evidemment. cruche que je suis. l'argent. voilà le moteur. oui alors je sais j'entends déjà les critiques, "tu parles d'une découverte ma fille ". ok je suis une grosse niaise. j'ai rien vu. je suis carrément conne. d'accord. on va pas repartir dans le passé, donc bon je considère que je progresse puisque je tiens une piste, là.

donc hier en fin d'après midi j'ai repris toute seule comme une grande les comptes de la maison, le prêt et tout le bazar financier. bonne nouvelle je sais encore compter, dites donc. c'était pas gagné et ça fait un bail que c'est plus moi qui compte, il me dit juste ce que je dois verser sur le compte joint pont barre. je sais, je sais. ça devait être confortable quelque part. je verrai ça avec mon psy.
j'ai repris tous les comptes histoire de faire mon budget d'après et de voir où je pouvais lui faire un cadeau. un gros cadeau. suffisamment conséquent pour lui plaire davantage que le plaisir de me contrôler. un cadeau qui lui permettrait d'accéder à ce qu'il veut, être comme son papa, posséder, avoir, être riche, avoir un...patrimoine. son papa a un gros patrimoine. immobilier. ça te met à l'abri, ça, la pierre. ça te coûte rien en impôts, c'est pas bloqué à la banque, tu veux un million tu vends une maison. facile. notre maison vaut deux millions de francs. un morceau de ces deux millions est à moi légalement. j'ai toujours présenté la rupture en disant que la maison serait vendue mais que je suis courge!
c'est venu d'un coup, la clé. la solution. je lui donne mon bout de maison. hop. cadeau. pour ne pas trop y perdre parce qu'il me faut un logement ( je n'ai pas de salaire, je vais galérer à trouver, et puis les enfants si on peut leur éviter un traumatisme dans l'histoire c'est bien)et lui arranger encore plus le coup parce que la maison elle n'est pas finie de payer, je l'entends déjà me dire que "faut que je me loge je peux pas payer le crédit plus un loyer ailleurs et je ne veux pas rester ici moi" (ce qui ne sera de toute manière qu'une manière de me contraindre de rester coincée en attendant une hypothétique vente un jour en i ou en anche dans dix ou vingt ans et en attendant je reste sous son contrôle hop c'est gagné) je lui propose de me la louer. à moi. à quel prix? au prix du remboursement de prêt. rien de plus, rien de moins. regarde le cadeau: je te donne ma part et c'est moi qui finis de payer la tienne. elle est pas belle la vie? en échange tu acceptes la rupture, tu t'en vas, et voilà. je suis sûre que tu paieras ta pension alimentaire, sinon je ne paierai pas mon loyer. on peut s'entendre, chéri.
et bin crois le ou pas, il a pas réfléchi bien longtemps (bien sûr il m'a emballé ça dans du "c'st mieux pour les enfants tu as raison, et puis c'est plus rapide, et puis je t'en ai assez fait baver" pendant trois heures, je me suis couchée à 2h du mat encore une fois mais bon si c'est la dernière...)
(une partie de moi aurait presque voulu avoir tort et le voir refuser mais bon...c'est mieux comme ça pour tout le monde).
ce matin il avait déjà appelé la banque et le notaire. vu la taille du cadeau il est motivé, là.
je n'ai pas le temps de pleurer que c'est ignoble. je ferai ça plus tard. battons le fer il est chaud bouillant, là. je veux valider cet accord, signer, et le voir partir. on avisera les détails plus tard, d'après mes comptes je peux tenir quelques mois le temps de me retourner, après ma foi...soit je trouve un boulot soit je change de plan mais si déjà il n'est plus là pour me prendre la tête je pense que je pourrai réfléchir correctement. mes enfants seront un petit peu épargnés, n'auront pas à changer de vie complètement pour le moment (ça ne veut pas dire que ça n'arrivera pas mais au moins pas dans l'urgence et pas pour foncer dans la précarité avec une mère délabrée pour seule béquille. au pire on recule pour mieux sauter mais moi j'aurai de l'élan et j'irai mieux).
je ne jure de rien. on sait pas, il peut changer d'avis. mais je lui paie son avenir là quand même ça m'étonnerait. des coups comme ça il en aura pas deux à faire. légalement je pourrais demander ma part de maison, une jolie pension, limite c'est une chance pour lui que je ne sois pas mariée sinon j'aurais pu exiger une prestation compensatoire en prime pour les années passées à faire tout ce que je fais ici (j'ai rapporté de l'argent à cette famille, ça ne se voit pas sur les comptes mais nourrice, femme de ménage, lingère, éducatrice, aide aux devoirs, jardinière et compagnie...si j'avais été payée à l'heure, hein...bref. les femmes mariées peuvent demander compensation de ça, les concubines non, donc bon). là je lui donne la maison, je la paie, au moins quelques temps et comme il veut une garde alternée du petit ça se compte en années, je ne prends pas de pension pour moi, et je ne prends aucune compensation (ne parlons même pas de la compensation qui devrait peut être m'être due si j'étais un jour reconnue comme ayant souffert de maltraitance mais là c'est de l'ordre de l'utopie bien sûr, je le dis juste pour montrer que je suis consciente et lui aussi de l'ampleur du cadeau que je lui fais).
donc je pense qu'il va se magner de valider ça avant que MOI je ne change d'avis, en fait. ;-)
au final de toute manière j'aurais payé un loyer, ici ou ailleurs, ici c'est mieux pour les petits, je m'assois sur mon orgueil (j'en ai plus ça tombe bien) et c'est bon, avec ou sans moi il se serait enrichi, autant que ce soit à mes dépends qu'à ceux de mes enfants et quelque part ça reviendra à mon petit un jour donc bon y'a du positif à lui faciliter la vie à ce salaud, je devrais avoir des paiements de pension réguliers (toujours un souci de moins), et un moyen de pression au cas où il aurait une idée malsaine, et au pire je déménage quand je veux (enfin quand j'aurai stabilisé ma vie, bien sûr, hein, pas là dans ma situation financière mais d'ici quelques temps si dieu veut j'aurai plus de liberté) je lui dois juste un préavis donc si il me saoule...je m'envole.
ça me paraît pas mal.
il y a des avantages à être née pauvre c'est qu'on se fiche de le rester et qu'on ne court pas après le patrimoine. il y a des avantages à cumuler les pervers narcissiques c'est qu'on finit par avoir commet les nourrir sans donner de sa personne.
si ça marche je ferai un mail à mon cher beau papa qui m'a pas mal pourri la vie et qui est quand même le grand méchant de l'histoire, si son fils est ce qu'il est c'est bien grâce à lui. un jour il m'a dit, en me parlant comme à une mécréante qui aurait dégoté le prince Charles: "et bien toi avec mon fils tu fais une bonne affaire, c'est carrément le loto".
je lui ferai un mail si ça marche. 4 mots. "à qui le tour? "
pourvu que ça marche.
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MessageSujet: Re: (et fin)   (et fin) Icon_minitime1Ven 22 Oct - 19:15

je pense effectivement que c'est la seule solution ,qu'en est il aujourd'hui ? il a fait les papiers ? ou il a changer son fusil d'épaule ?
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MessageSujet: je suis un peu sur le Q   (et fin) Icon_minitime1Ven 22 Oct - 23:52

bon je savais qu'il était ok mais là c'est pas mal quand même.
il ne fait plus que compter, arpagon. depuis qu'on a parlé de mon offre il ne perd pas une minute. dès le lendemain matin il avait déjà appelé notaire et banque, pris les rv, fazit les annonces pour son logement et sa voiture. il a modifié certaines parties de son plan. au départ il voulait une maison et une garde alternée, maintenant il cause appart en ville ("nan mais il faut que je puisse sortir, je suis pas un ermite, hein, et puis les enfants au moins au début je les aurai pas souvent"...voilà, c'est bien ce que je pensais...je vomis), la garde alternée a disparu, reste la voiture pour laquelle il utilise encore le prétexte des enfants ("il faut que je puisse les transporter quand même"...oui c'est cela oui, et la marmotte)
il ne parle que de lui, de son plan de sortie, il fait la liste de ce qu'il va prendre dans la maison...(sisi)curieusement il ne veut plus le chat, tiens.
depuis cette discussion il me fout la gerbe. il n'a plus jamais reparlé des gosses sauf à propos de sa voiture. il ne leur a rien dit alors qu'il compte être parti sous un mois à peine. il s'en tape.
je suis en colère. enfin disons que je préfère la colère au chagrin pour le moment. il ne faut pas tomber en dépression maintenant, hein.
aujourd'hui son ex est passée me voir. elle avait tenu 4 ans. elle avait essayé de me parler mais suite à leur rupture elle avait perdu l'usage de la parole, il la faisait tellement chier qu'elle en était à avoir des gros soucis pour parler, juste ça. j'avais mis ça sur le compte d'une faiblesse personnelle. j'étais aveugle, maintenant je suis un lapereau de 6 semaines, j'ouvre les yeux...pas trop tôt. elle m'a confié avoir fini une fois par se planquer dans un placard. elle n'a jamais su elle non plus si elle risquait une baffe ou quoi, mais elle était elle aussi terrorisée. elle vit maintenant avec un mec normal et elle n'en revient pas de la différence. ça ne fait pas de mal d'entendre ça...
aujourd'hui aussi, courriers dans la boite: le cned me renvoie mes notes, je suis pas si conne ma fille, j'ai eu 15 et 17 aux premiers devoirs. comme quoi, hein. et la mairie veut bien me donner mon stage en 2011. je crois que finalement je vais sans doute galérer à mort pour bouffer, mais je vais continuer ma formation. 2 ans de merde, c'est sûr, mais au bout je peux me poser en libéral, alors bon...ça vaut peut être la peine de persister, en tout cas les signes sont là, dieu me parle, lol, il faut l'entendre. je pense que je vais continuer. toute manière c'est payé et je n'ai que ça à faire pour le moment. le petit n'ira pas à l'école avant janvier donc je ne pourrai pas bosser avant. autant me remettre le cerveau dans autre chose que le fou furieux qui dort dans le bureau...
je me suis mis un leitmotiv. je le quitte pour être heureuse, pas pour pleurer ni pour souffrir. je e répète ça à longueur de journée.
je ne perds rien, je gagne. ça va vers le mieux. la positive attitude. allez, botte toi le cul que je me dis tout le temps. il ne doit pas gagner, il ne doit pas me pourrir, et je dois être super positive pour mes gamins sinon ils vont morfler.
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MessageSujet: Re: (et fin)   (et fin) Icon_minitime1Sam 23 Oct - 10:05

ah bah c'est plutôt une bonne nouvelle non ? tu as pas l air soulager , pourquoi pleuré ? pour les enfants c'est normal ils le font tous , de la même façon et des qu ils ont une nouvelle nana ils veulent faire style père modèle ... bref
après janvier c'est pas si loin , tu vas t arrivée , on a tous bouffer de la soupe aux cailloux ...au debut , et je te confirme , les mecs normal ca existe et ca n a rien a voir ...
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MessageSujet: bofbof   (et fin) Icon_minitime1Sam 23 Oct - 15:24

je crois que je serai soulagée quand il sera parti pour de vrai...et puis je sais pas, j'ai du mal avec sa manière de faire, le lundi il couine qu'il m'aime, il me culpabilise, dit que je fous tout en l'air, le jeudi il est tout guilleret, le vendredi il sifflote carrément en faisant sa liste de trucs à prendre dans la maison...moi dans tout ça j'ai bien envie d'aller de l'avant, je prends des résolutions, mais techniquement je suis encore pas très capable de passer aux actes, j'ai du mal à agir. lui apparemment ça va de ce côté là. ça me laisse un peu sur le q quand même.
quand il a fini de compter ses meubles il arrête pas de naviguer dans la chambre alors qu'il n'y dort plus, soi disant qu'il veut faire les réparations de la maison avant de me la louer...grand prince hein? sauf que des pièces à réparer y'en a 4 et comme par hasard c'est ma chambre qu'il a besoin de voir x fois par jour...j'en ai marre de son flicage t'imagines pas, je ne peux avoir aucune intimité c'est pénible. c'est pas long d'ici janvier je sais mais moi en ce moment je ressens une sorte de dilatation du temps comme si chaque minute faisait une heure...c'est l'éternité, deux mois...
un mec normal aurait demandé asile à un pote ou à sa mère le temps que les choses se fassent, lui il reste et non content de ça il est archi présent. il en est à sortir de son boulot à 15h l'après midi...dans les dernières années quand j'avais besoin qu'il le fasse pour me garder bébé ou tondre la pelouse c'était pas possible, hein, il pouvait pas techniquement être rentré avant 19h, et j'étais une garce de le lui reprocher, même....mais là comme de par hasard il est tous les jours à la maison avant 18h! pire, il surgit des fois le midi, et lui qui a toujours compté ses congés comme si il n'en avait pas il y a même des jours (mercredi dernier il m'a fait le coup) où il pose sa journée le matin à 8h!
plus je veux qu'il se casse plus il augmente la pression. et tout ça pour rien foutre hein, juste pour être là. les soi disant réparations de la maison il les prévoit, il passe et repasse voir la fissure dans ma chambre ça oui, mais il n'en fout pas une rame. c'est juste un prétexte à me faire chier, encore une fois.
je file il est descendu et je l'entends qui cherche à emmerde mon grand. normal c'est le premier jour des vacances il veut qu'il fasse ses devoirs...(la pression, toujours la pression). ce matin il le faisait chier dès le réveil, soit disant que le pauvre gamin devait impérativement filer son bol à son frère sinon ça allait être la crise, j'ai eu du mal à expliquer que crise ou pas bébé n'avait pas à piquer les affaires du grand et vice versa, y'a assez de bols pour tout le monde...au final bébé n'a même pas demandé le bol de son frère du tout, c'était encore une manoeuvre pour créer de toute pièce un problème qui n'existe pas et gueuler sur tout le monde. ce type est cinglé!!!
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MessageSujet: ce coup là c'est bon   (et fin) Icon_minitime1Lun 25 Oct - 15:12

tu vois suite à l'affaire d'hier soir avec ce neuneu de toubib qui s'est payé ma tête et m'a arrosée de mépris parce que 1 mon ongle arraché c'était moche et 2 franchement j'ai des pieds pourris...(voir mon face de bouc j'en ai fait un article rageur, fallait que ça sorte), je sus remontée comme un coucou suisse.
ça commence à bien faire de morfler toute ma vie à cause d'une enfance affreuse dont je me serais bien passée. je n'ai pas idée de mes antécédents médicaux, jamais soignée, pas idée de mes antécédents affectifs, ma mère m'a isolée de tous, je n'ai pas eu la possibilité de me poser la moindre question ni quoi que ce soit avant de partir de chez elle et c'était pour tomber dans les griffes d'un pn violent, forcément. après être retombée plus bas que terre je suis tombée sur celui qui me pourrit aujourd'hui. ça fait 3.
et au total ça fait 33 ans que mon seul rôle sur terre est de m'en prendre plein la face et que la seule capacité que j'ai à gérer ça c'est de chercher dans les livres, de creuser dans les méandres de la psychiatrie, pour au moins expliquer et trouver un sens.
33 ans c'est long.
hier soir j'ai pleuré j'espère pour la dernière fois. j'en ai marre. si pour racheter les fautes de ma mère à mon égard je dois toute ma vie servir de plâtre ou de démonstration vivante de ce qu'on devient quand on n' a pas eu de chance, alors je ne veux plus jouer. j'en ai marre de me justifier tout le temps. d'être tout le temps soupçonnée du pire. d'être tout le temps punie préventivement. par des gens qui ont juste la trouille dès lors qu'ils savent la vérité.
maintenant j'assume, et je parle, c'est décidé. tant pis pour les tabous, tant pis pour les chocs, tant pis pour le qu'en dira-t-on.
je suis la fille d'un monstre.
ce monstre est une femme.
c'est une mère.
ça existe.
maintenant je parle et j'assume. personne ne peut comprendre? tant pis. ma mère est un monstre. elle est perverse narcissique mais pas seulement, elle est aussi psychopathe. je n'ai aucun médecin pour le dire, non, c'est le fruit de mes recherches personnelles qui m'a fait poser ce "diagnostic". ma mère est dangereuse. rien ne l'arrête. sa vie est un tas de gens morts, ses victimes, dont ses enfants. personne ne dit rien parce que c'est un tabou énorme, une femme, bien sous tout rapport, cadre supérieur, payée par l'état, une mère...qui osera dire la vérité? personne ne veut l'entendre cette vérité. entendre qu'elle insulte bat prive séquestre prive de soins et même elle viole, c'est trop dur. on préfère croire sa version édulcorée, elle "punit justement des enfants trop réfractaires à l'autorité". elle n'use pas d'autorité mais de despotisme, c'est très différent. aucun enfant ne peut supporter ça sans piquer une colère au moins de temps en temps. je n'étais pas plus difficile qu'une autre. mon frère non plus.
quand on traîne une enfance pareille, jamais détectée, jamais réparée, on paie toute sa vie. quand on croit trouver l'amour, on n'a qu'une envie, parler. on parle. à chaque fois c'est pareil, dès que j'en parle, mon conjoint comprend l'ascendant qu'il a sur moi et en abuse. j'ai beaucoup lu sur la nature humaine. je sais que je ne peux pas éviter ça. la panneau victime est dans mon dos comme une cible géante, ça attire forcément les bourreaux. il est impossible de m'enlever ce panneau, cette cible. ça transpire dans chacun de mes comportements, dans mes attitudes, dans tout. on sent un truc pas net. je ne peux pas l'enlever, je connais les tréfonds de la nature humaine, le pire de l'humanité, le monstre de ma mère, ce qu'elle est, on ne se balade sereinement dans la vie en connaissant ça. on n'a rien de commun avec les autres. rien du tout. surtout pas les bases.
aujourd'hui je veux en parler.
je veux qu'on arrête de me rejeter ou qu'au moins si je dois être encore rejetée de partout on sache pourquoi je le suis. je suis rejetée parce que je suis la preuve vivante que ça existe. juste pour ça.
je parlerai et j'assumerai donc dès le début de toute relation maintenant. amicale, amoureuse, je m'en fous, je parlerai.
qu'on me croie ou pas, tant pis, qu'on me prenne pour une folle, tant pis, ce n'est pas grave, je sais ce que j'ai vécu, je sais pourquoi je suis cette chose brisée de partout qui traîne des séquelles énormes, je sais qu'on ne peut rien pour moi, je sais que je suis condamnée à rester en marge de la vie normale. tant pis. je l'accepterai. mais je n'essaierai plus jamais de me faire passer pour normale. de le devenir non plus. ça c'est impossible. je ne peux pas. au fond de moi il y a une petite fille de 5 ans qui pleure. je n'entends qu'elle. je vois par ses yeux. personne ne vient la sauver, ni la consoler. personne ne viendra jamais, elle le sait. cette petite fille de 5 ans se voit mourir et assiste au spectacle de la furie de sa mère. elle tente de crier mais tout le monde s'en fout. ça n'existe pas, qu'on lui dit. si, ça existe. mais depuis longtemps elle sait que ça, elle, n'existe qu'à moitié, pas vraiment, parce que ça, elle, dérange le reste du monde rien qu'en existant. alors elle existe à peine, et c'est tout le problème de la grande fille qu'elle est devenue.
mon pn va prendre son argent et je t'assure que je suis convaincue qu'avec ça il ne me fera plus chier. c'est sa norme à lui.
moi je vais survivre comme je pourrai mais je vais tenter d'écrire un livre. pas sur lui, non, sur la base de mes maux, ma mère. parce que même si mes enfants sont plus tard mes seuls lecteurs, il faut que je leur dise au moins à eux que le démon, le monstre, le méchant des contes de fées, existe en vrai en beaucoup plus terrifiant que dans les livres. que ce pn là parte c'est bien, mais il faut que je trouve un moyen d'avertir qu'il y a d'autres petites filles de 5 ans, d'autres grandes personnes, d'autres humains, en péril. quelque part, dans des lieux qu'on ne soupçonne pas, au delà de la misère sociale, au delà de l'alcool, de tous les préjugés habituels, bien planqué sous des airs angéliques de bon catholique bien intégré à la société, il y a le diable en personne en effet, et il faut que les gens sachent qu'on le reconnaît non pas à ce qu'il est mais à ses victimes. ses victimes qui ne sont pas forcément des petites choses effacées, non. pas forcément des choses consentantes, non plus. pas forcément. qui sont quelquefois des enfants qu'on dit révoltés, des adultes impolis, en colère. il faut que le monde apprenne à voir au delà de ça, que le monde sache qu'un enfant qui hurle et se roule par terre est aussi mal dans sa vie que celui qui pleure dans son coin, ça ne sort juste pas de la même manière. j'ai envie qu'au moins mes gamins sachent ça.
ce pn là m'aura servi au moins à identifier définitivement le démon et à le montrer aux autres.
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MessageSujet: Re: (et fin)   (et fin) Icon_minitime1Lun 13 Déc - 10:50

Coucou ,"Faible"


Si tu passes dans le coin ; tu peux me donner de tes nouvelles ? ici ou en mp comme tu veux , ça serait sympa , merci , bisous (et fin) Aena
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MessageSujet: y'a du mieux   (et fin) Icon_minitime1Dim 2 Jan - 3:05

je ne t'ai pas oubliée stéphanie.
j'ai eu deux trois mauvais moments à passer on va dire. j'ai viré mon compte facebook et j'en ai repris un sous ma véritable identité duquel je t'ai écrit ce soir. le groupe de personnes que j'ai rencontré sur facebook était un peu étrange. j'ai essayé d'expliquer ma situations et les problèmes que je rencontrais au fil de l'avancée de ma situation mais j'ai été mal reçue par une personne qui était membre influent du groupe, limite fondatrice je dirais. elle ne supportais pas que je dise les choses, elle hurlait sur moi. quand je lui ai dit que je n'avais pas droit au locapass pour me reloger, par exemple, elle a hurlé que c'était faux. c'est pourtant vrai. je n'entre pas dans les critères. j'ai plus de trente ans et pas d'emploi. c'est simple. elle avait des tas de convictions inébranlables comme ça, impossible de lui dire la réalité, tout ce que je disais était directement faux selon elle et j'étais sois stupide soit crédule. non, je suis renseignée, suivie par une as, et si je dis que j'ai pas droit bin je l'invente pas. c'est comme ça.
bref à force de choses comme ça j'ai fini par me dire que cette personne voulait sans doute bien faire au départ mais autant elle aidait par l'écoute autant elle n'aidait pas du tout en réalité lorsqu'elle restait comme ça campée sur ses positions sans prendre en compte la situation particulière des uns et des autres...j'ai donc voulu quitter le groupe dans lequel elle m'avait invitée. normalement c'est mon droit, non? si je ne me sens plus bien quelque part je peux partir? et bien elle ne l'entendait pas de cette oreille.
elle m'a insultée, pourrie, littéralement, presque harcelée même. elle m'a fait peur, cette femme. j'avais donné mon tel perso sur le groupe au moment où mon ex était en train de dérailler parce que je me sentais en danger et je n'ai personne autour de moi, je me disais que le groupe au moins saurait s'inquiéter en temps utiles et donnerait l'alerte au besoin. quand j'ai quitté le groupe, cette femme m'a insultée comme pas possible, j'en ai fermé définitivement mon compte facebook de peur qu'elle me harcèle davantage (un pn à gérer c'était assez je ne sais pas ce qui m'a valu la haine de cette femme mais je ne me sentais pas de taille à encaisser ça en plus du reste). et bien tu vois mon téléphone a sonné la semaine suivante. souvent. appel inconnu. je sais pas qui c'est mais j'ai eu peur que ce soit elle tellement elle était furieuse que je quitte je groupe.
on ne me reprendra donc jamais à participer à des groupes de victimes. je crois qu'en fait il y a un danger à se dévoiler en tant que victime de violences. je ne sais pas si ce groupe avait une vocation sectaire ou quoi mais ça a été une pression terrible plus qu'un soutien je t'assure. cette nana est allée jusqu'à me dire que j'étais "bizarre", que j'étais une "fausse victime". sympa. j'ai pris mes distances avec le monde virtuel directement. je croyais trouver un soutien j'ai été mise plus bas que terre. je n'ai déjà personne sur terre à part mes enfants...je ne peux pas encaisser la haine gratuite comme ça. je ne lui ai rien fait à cette femme, elle m'a incluse dans un groupe soi disant pour m'aider, j'ai eu le malheur de dire les choses telles qu'elles étaient dans mon cas, je pensais que le groupe était fait pour ça, et elle m'est tombée dessus comme la misère sur le monde.
brrr.
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MessageSujet: Re: (et fin)   (et fin) Icon_minitime1Dim 2 Jan - 3:37

donc bon tout ça pour te dire qu'il y a eu une période de grosse crise avec cher ex...
entre le moment où il ne voulait pas me quitter, celui où il acceptait de me laisser à condition que je lui fasse un cadeau énorme sur la maison, je croyais en avoir fini avec lui et bien non. c'est allée crescendo. il y a eu ce fameux soir où j'ai réussi à tomber , toute seule je précise, dans l'escalier de la cave (mais franchement sans lui et ses palabres à des pas d'heure dans la nuit serait-ce arrivé je sais pas je doute)...il a fallu que je me débrouille pour appeler le 15, aller aux urgences chir pour me faire remettre mon ongle droit ...et donc me faire copieusement malmener par un toubib qui m'a vraiment énervée en effet. on ne dit pas "oh là mais vous avez de sales pieds", c'est bon, si on veut du propre on fait pas médecine on fait joaillerie d'abord, et en plus c'est pas ma faute si mes parents n'en ont jamais rien eu à cirer de ma santé. ce type m'a fait revivre des heures déjà vécues chez le dentiste ("oh mon dieu? mais enfin vous êtes dans un état!!">>je sais bon sang! j'y suis pour rien! ma mère ne m'a jamais emmenée chez un dentiste, juste une fois et j'avais une telle infection que la dent était foutue et l'arrachage a été très douloureux)...;chez l'ophtalmo ("nan mais vous vous foutez de moi mademoiselle? on ne se rend pas compte qu'on est myope à 22 ans!!" >>bin si. on s'en rend compte quand on se paie son permis de conduire toute seule et que le moniteur vous fait remarquer que pas savoir lire les panneaux verts c'est gênant.)...ce qui a eu pour effet de me replonger dans mon enfance moche et ça c'est jamais très bon. plein de choses sont revenues à la surface que j'aurais voulu oublier. je suis donc revenue de la clinique dans un état de nerfs assez...bof, on va dire. je pleurais des rivières, j'étais en colère, la totale crise de nerfs. mon cher conjoint, lui, rien. ça ne lui a rien fait. ni de me voir blessée, ni de me voir souffrir (mets toi un ongle à la verticale dans le doigt je te jure tu douilles. lol), ni de me voir partir dans la nuit en voiture et tong, ni de me voir revenir en larmes et traumatisée, rien de rien. froid comme de la glace. j'ai pas trop apprécié c'est clair et je crois que je me suis sentie vraiment seule au monde.
mais ça c'était rien encore. il est parti en crise par la suite. on avait convenu de se séparer et il cherchait une maison (et refusait de partir avant d'avoir trouvé. soi disant qu'il ne voulait pas déranger qui que ce soit. je rappelle que lui il est né ici, il y a tous ses amis depuis la maternelle et toute sa famille, famille qui est dans l'immobilier en plus, autant dire qu'on a les soucis qu'on veut bien se créer quand on est pn) mais il voulait qu'on se mette d'accord sur une garde alternée pour le petit. soyons claires, c'est super pour les gens qui s'entendent bien ce truc là mais dans mon cas...je n'étais pas pour. pas contre totalement mais bon le petit a 2 ans et demi, je n'ai pas de boulot, et si je me condamne à la garde alternée ça veut dire rester forcément à moins de quelques kilomètres de mon ex et donc ça réduit mes chances de trouver un boulot valable. donc bon je lui ai dit ce que j'en pensais. j'ai déclenché l'enfer. ça a duré des jours, il hurlait en permanence que j'étais un monstre, que je lui volais les enfants, me traitait de p... et de s..., tous les soirs il me rejouait la scène. devant les enfants. et moi j'étais dans le flou, je répondais, je pleurais, je répondais encore, je voulais bien le comprendre mais il fallait aussi qu'il me comprenne, je lui disais que ce n'était pas définitif, qu'on pourrait faire une garde alternée plus tard, tout ça ça se modifie, c'est pas immuable, il répondait en hurlant qu'une fois en droit de visite normal il ne serait plus qu'un papa loisirs, il perdrait les enfants, par ma faute, j'étais un monstre...
à un moment j'ai fini par lui dire que quand même c'est bon on peut arrêter la crise c'est pas la mort non plus, on ne perd pas ses enfants parce qu'on ne les a pas une semaine sur deux, rien ne l'empêchait non plus de les prendre un midi de temps en temps, tout ça. et puis comment il aurait géré la garde alternée, lui, d'abord, vu qu'il bosse et que le petit est gardé par maman en congé parental? ah bin sa réponse a été rigolote. il a dit "et bin école le matin et les après midis et les mercredis je te le ramène bien sûr!". j'ai éclaté de rire. nan mais ça m'a fait marrer, en gros il voulait une garde alternée mais il continuait à me considérer comme sa nourrice, sa boniche, ses semaines de garde il avait pas prévu de se débrouiller pour le petit.avoue que c'est fun. non? je n'aurais pas du rire j'ai déclenché une crise d'une violence extrême ça s'est mal passé. insultes, grands gestes, rapprochement, j'ai fini à genoux par terre en boule à attendre les coups. il n'a pas frappé. il a changé d'un coup et il m'a demandé ce que je foutais comme ça. j'ai pas bien compris la question, j'ai répondu sèchement que j'attendais la suite logique (vas y bordel cogne qu'on en finisse, hein). il a eu l'air surpris. je n'ai pas compris de suite qu'il l'était vraiment. je l'ai insulté je crois, et je lui ai rappelé que son ex avait fini enfermée dans un placard, elle, je pouvais bien finir à 4 pattes dans la cuisine je voyais pas ce qu'il y avait d'étonnant pour lui. il m'a fait répéter. il ne voyait pas de quoi je parlais. j'ai répété. il a eu l'air sérieux et il m'a demandé si je mentais, j'ai dit non, il est parti dans son bureau. quand je l'ai rejoint il pleurait. il n'avait aucun souvenir d'avoir vu son ex dans le placard jamais. il a décidé de lui téléphoner (22h30 elle a un bébé je te dis pas le bordel)...elle a confirmé. il est parti voir un ami. le lendemain il a dit qu'il partait pour de bon. chez un pote, en attendant que sa maison soit prête. et il l'a fait. il est parti.

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MessageSujet: Re: (et fin)   (et fin) Icon_minitime1Dim 2 Jan - 4:30

donc la bestiole est partie. mais moi je m'y attendais plus du tout. on vit dans le conflit, dans les guerres, tout ça, on s'éternise à chercher une sortie, ça refuse en face, mais d'un coup ça accepte, ça dit que c'est désolée et ça part. de son plein gré. et bin j'ai été secouée. (à ce moment là j'ai lâché le groupe facebook parce que l'autre nénette était en train de me péter un câble comme si genre c'était pas possible que ce soit vrai tout ça. je comprends bien. n'empêche. il est parti, le mien, de lui même. tu vas comprendre. moi j'ai compris par la suite aussi je comprends bien que ça soit étonnant pour un pn. mais justement)

donc la bête est partie. avec les enfants on a revécu direct. le petit a fait ses nuits, on a démarré le pot, on a refait des balades sans craindre que le repas ne soit pas fait pour 19h tapantes, tout ça.
on a passé des gros caps aussi. le petit a été très mal à un moment. évidemment son père voyant ça a réagi en me hurlant dessus et en l'engueulant...donc bon j'ai arrêté de lui parler des crises du petit, j'ai pris ça sur moi comme le reste (ça fait lourd à force pour ne rien te cacher)...le grand a parlé, hurlé, m'a insultée aussi, on a eu une bagarre une fois, carrément, même. en un sens je comprends bien, c'est moi qui lui ai collé ce beau père là. il a le droit de m'en vouloir.
dans tout ça moi il fallait aussi que je gère le quotidien, et seule avec deux petits, les allers retours collège, les levers à 6h du mat, les journées avec le petit à gérer, les chiens, les chats, les emmerdes, un qu'a la gastro, l'autre qui dort plus....bref j'ai été un peu dépassée par les évènements.
j'ai quand même appelé le 3919. en même temps ça m'a fait du bien et en même temps du mal. du bien parce que la dame a écouté, cru et répondu. du mal parce que quand je lui ai parlé de mon fils aîné elle a dit qu'il avait subi de la "torture mentale". ça fait mal d'entendre ça. j'ai été complice de ça sur mon fils. ça m'a anéantie ce truc là. passage obligé je suppose mais ça fait mal...bref c'est pas grave ça va mieux en le disant, hein. on voit un psy avec mon fils, ça se passe doucement.

pendant qu'on tentait une reconstruction notre pn était toujours en train de nous inventer des trucs.
déjà il lui fallait régulièrement la voiture (on n'en a qu'une) donc je me retrouvais souvent à pied pendant qu'il la prenait. sympa et pratique. genre il prenait le bébé un samedi après midi (vivant chez un pote il ne pouvait pas recevoir les enfants pour la nuit) pour faire du manège et moi je me retrouvais avec le grand à pieds. pas grave. il a gardé la clé de la maison aussi. toujours sympa de le trouver là en rentrant du collège sans qu'il ait prévenu...hum. il vérifiait les comptes, également. "pourquoi t'as mis 50 euros de vétos? c'est TES chiens! ho!"
"c'est NOS chiens, et le vieux est cardiaque sous traitement depuis un an, ça fait un moment qu'il NOUS coûte ça tous les trimestres je te signale. je fais quoi? je le laisse crever pour bien achever de pourrir la vie des enfants? "
"et 40 euros de chaussures? tu te lâches sur le compte joint ou quoi? "
"non, j'ai un enfant de deux ans. ça change de pointure tous les mois ces petites bêtes. désolée"
voilà le genre de choses auxquelles j'ai eu droit tous les jours pendant 3 semaines. plusieurs fois par jour même. il appelait le matin le midi le soir, prie que quand il vivait là. tout y passait. il m'a emmerdée avec la banque, il avait oublié de leur dire que le montage qu'il demandait pour le prêt était pour me louer la maison, j'ai été convoquée chez le banquier, qui ne comprenait rien...chez le notaire son altesse avait juste "oublié" de demander un montant de soulte pour mes parts de la maison, je suis passée pour une pauvre folle à lui dire "m'enfin ma soulte? " "quelle soulte? je vois pas de quoi tu parles!" a-t-il répondu l'air d'un ange...on en avait parlé sur le chemin bordel...
il m'a fait tellement de crasses en quelques semaines que je ne sais plus par où commencer ni les remettre en ordre, j'en oublie.
et puis sa mère est venue, aussi, tiens. elle est marrante elle. elle me parle pas depuis avril, parce que j'ai aps voulu aller au mariage de la belle soeur tu sais...et qui est ce que je trouve à ma porte un jour sans prévenir? belle maman!
elle "s'inquiétait", soi disant. je me suis fait avoir comme une bleue. je l'ai laissée entrer, voir le petit...au final j'ai eu mon ex au téléphone le soir il a dit que sa mère, à qui il faisait aussi la gueule depuis des mois, lui avait fait un mail pour lui dire que "de toute manière elle verrait les enfants comme elle voulait juste en passant chez Faible". j'étais verte. utilisée comme un vulgaire pion, à nouveau. quelle conne j'ai été de lui ouvrir la porte, elle en avait rien à faire de moi, rien à faire de rien, elle m'utilisait juste dans son conflit perso avec son fils. c'était trop.
j'ai fait un mail à tous les membres de la belle famille pour leur dire de ne pas venir voir les enfants chez moi. je leur ai dit: dans les familles normales quand y'a divorce les grands parents se débrouillent avec leur enfant pour voir leurs petits enfants, vous passerez par votre fils dans ses droits de visite et ma famille à moi passera pas mon délai de garde à moi, c'est tout. si vous venez chez moi c'est pour ME voir. mais honnêtement ça fait 7 ans que je vous connais et vous êtes toujours incapables de savoir si je suis blonde ou brune donc je doute que quiconque vienne à ma porte à l'avenir. je ne vous ai jamais intéressés, je ne vois pas pourquoi ça changerait. donc adieu.
et bin ça a marché j'ai la paix. curieusement mon ex s'est vite rabiboché avec sa mère, hein...;P

bref pendant un temps j'ai eu de tout.
jusqu'au jour où il est venu avec un camion vider la maison. là ça a été le pompon je dois dire. je t'avais dit qu'il faisait une liste...bin écoute elle était longue. ça a été traumatisant, même pour moi, imagine les enfants. ils ont tout prix. le séjour était totalement vide. les chambres des enfants sont restées telles quelles heureusement mais la mienne, pareille, vidée. ça nous a fait drôle.
il a accepté de garder les enfants deux heures pour que je puisse aller à ikéa racheter le minimum vital. tu te rends compte. deux heures. j'ai personne pour m'aider deux heures. j'ai du aussi me démerder à prendre les choses les moins lourdes et les moins chères et tout et tout parce que ça devait aussi rentrer dans ma fiat 3 portes et je n'avais personne pour porter non plus...en plus y'avait de la neige c'était sympa...nan je te jure ça a été épuisant.
pour redonner vie à la maison j'ai fait direct le sapin mais ça a été dur à gérer quand même... physiquement aussi.
l'ex qui a vidé la maison n'avait pas vidé ses placards ni rangé ses affaires bien sûr, "pas le temps", il "travaille". j'ai du moi même lui faire ses cartons. et crois le ou pas, le jour de son déménagement il est resté dans son camion, soi disant à organiser l'intérieur, et je me suis fait hurler dessus par ses potes parce qu'il n'avait rien préparé. j'ai passé des heures à courir partout dans la maison répondre à ces messieurs, ça part, ça part pas, c'est à lui, c'est à moi....emballe ci, emballe ça, t'es chiante t'as pas du papier bulle, le tout au milieu des "maman!" intempestifs de mes enfants laissés dans les courants d'air de début décembre et en gérant mes animaux.
on a finit le déménagement, les enfants et moi, enfermés avec chiens et chats dans la cuisine, à bouffer vite fait un cassoulet avant de partir au match du grand, pendant que ces messieurs continuaient leur bazar (j'ai abandonné la répartitin des choses au bout d'un moment j'ai craqué je voulais plus leur répondre, merde j'ai dit, prenez les meubles là là et là point barre et tchao il a qu'à sortir de son camion l'autre barge. (petit craquage en effet. hem)

enfin tu vois le truc, quoi, il m'en a fait baver de a à z.
là c'est pas fini.

pour son truc de me louer la maison il a pas eu l'accord de la banque. il a dit que c'est ma faute d'ailleurs. moi le banquier m'a demandé si j'attendais une pension alimentaire, j'ai dit vaut mieux, oui, sinon je crève de faim je pense. fallait pas dire ça. son altesse avait, pour obtenir son prêt, signé tient toi bien un papier attestant qu'il ne me verserait pas un sou de pension. soi disant que monsieur n'avait plus les moyens. bien entendu, vu qu'il venait de se prendre une maison à 850 euros de loyer mensuel! juste pour sa gueule à lui tout seul! (non chuis vache, il a les gosses 4 nuits par mois c'est important le confort il a raison)
vise le tableau. je lui donnais mes parts de la maison qui valent 30000 pour au plus 5000, je lui payais tous les mois un loyer de 700 et en prime j'avais pas de pension.
joli, non?
un travail d'artiste, là, son plan. l'air de rien il avait bidouillé un sacré truc. au final lui tranquille 3000 euros par mois grosse maison et moi 650 euros gros loyer à lui payer pour rester dans la nôtre. tout ça sous le fallacieux prétexte du bonheur des enfants. imparable!

et bin j'ai tout simplement refusé. de signer. héhé. oui nan parce que sans mon accord rien de possible. donc non. pas possible. maintenant qu'il n'est plus à la maison tout ce qu'il peut faire c'est téléphoner, n'est ce pas? et qu'est ce qu'elle fait Faible quand on l'emmerde au téléphone maintenant? elle appuie sur le bouton! ;D
donc j'ai dit non. cris, hurlement, bouton magique du téléphone, silence. c'est magique la technique. lol

alors là y'a eu souci parce que lui il a pris sa maison et ses meubles et moi je veux pas payer le loyer de celle là et elle coûte un prêt tous les mois....donc il a fallu négocier avec la banquer un report du prêt>>nouvelles pressions, mise en vente obligatoire de la maison, nouveaux rendez vous banque, recherche de 3 agents immobiliers pour faire céder la banque et avoir 6 lois de délai, je te laisse deviner qui s'est tapé les visites les mandats les photos etc...(gagné mais la devinette était facile)

évidemment le tout en plein dnas la période noël jour de l'an sinon pas drôle.

pour couronner le tout mon vieux chien qui a kamême 15 ans a fait une décompensation terrible suite au déménagement (c'est des sensibles les bêtes faut le savoir) >>incontinence (sur les tapis et le canapé et les lits sinon ce serait pas rigolo)/ anorexie>>véto>>90 euros>>traitement 15 jours.
les deux gosses ont fait bronchite et rhino, bien sûr, en même temps. un hosto, cette maison.

il a fallu que j'envoie en urgence 2 devoirs que j'avais en retard au cned. bâclés. 12 aux deux. c'est déjà beau vu le temps que j'y ai passé sérieux. il y a eu aussi les fêtes de fin d'années garderie collège basket...des gâteaux à faire, des déplacements, des spectacles, des pères noëls...bien sûr es a continué de surveiller mes dépenses surtout qu'avec les cadeaux tu vois pas le risque, hein...

bilan des courses j'ai fini par mettre un pied chez mon ex mi décembre pour la première fois (lui il a toujours ma clé, hein, mais ça ne choque que moi il parait).
il a remis ses meubles exactement dans la même disposition qu'ils ont toujours été. ce n'est pas un détail.
ça m'a frappée je te jure, comme si y'avait pas moyen, quel que soit le lkieu, de placer un truc autrement. jamais. le meuble hifi à droite de la télé en face du canapé etc....
j'ai eu un vertige. j'ai cru que c'était d'avoir revu les choses comme transposées ailleurs comme ça, mine de rien émotionnellement à la longue c'est beaucoup de chocs, je peux psychoter un peu. ça a continué.
trois jours plus tard c'était plus des vertiges je suis tombée dans les pommes au petit dej. les enfants ont eu peur. moi aussi. je n'ai rien il paraît. le médecin ne voit pas. enfin si il voit mais c'est un truc cardiaque on peut pas y faire grand chose. je suis retombée une fois. j'ai toujours des vertiges. je crois que le corps commence à parler.


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MessageSujet: Re: (et fin)   (et fin) Icon_minitime1Dim 2 Jan - 4:50

alors où j'en suis là minnan?
et bin je suis dans la maison. on la paie plus pendant 6 mois, elle est en vente. je trouve pas de nouveau logement. je galère avec les garanties.
je n'ai pas de garant, le fsl ne me suit pas pour autre chose que du hlm et vu mes ressources pas plus qu'un t3, j'aimerais que les gamins gardent chacun leur chambre, ils ont quand même dix ans d'écart...locapass pas possible pour moi, il reste la garantie GRL mais jusque là tout le monde l'a refusée. donc voilà.
je me gère les enfants au quotidien, mes cours bon an mal an, mes bêtes, les visites de la maison, les recherches d'une autre maison pour les enfants et moi, tout en essayant de rester dans l'école où ils sont pour ne pas les traumatiser de trop...
je suis seule. zéro famille, zéro pote, rien. je dis que je m'en fous mais là tu vois j'ai eu les petits à noel et je viens de passer le jour de l'an toute seule chez moi du coup (moitié moitié, hein). bin heureusement que mon fils aîné a un portable. c'est le seul sms de bonne année que j'ai reçu. voilà. c'est ça ma vie. c'est moyen quand même, hein. je fais genre j'ai le moral je vais faire cougar et refaire ma vie avec un minot de vingt ans, haha, on me tuera pas comme ça, je vais rebondir, je finis mes cours, haha, je vais y arriver, héhé, je suis pas encore morte m'enterrez pas si vite ....c'est pas les autres que je veux convaincre, c'est moi même.
je préfère pas trop parler comme ça d'ailleurs. c'est dur, quoi, c'est tout. ça va aller mieux, là les fêtes c'était un peu la sale période, en plus avec tout ce bazar chuis crevée, le corps tient à peine debout, tout ça...vivement l'été je crois. ;P

donc voilà. maison en vente, tentative de finir ma formation, préservation des enfants au maximum, audience demandée au jaf pour la pension (j'attends toujours une réponse, tribunaux saturés...), on va dire que le plus gros est fait ma foi.
je manque d'amour dans tout ça. je sais pas moi même comment je tiens. je préfère pas trop me demander. je dois donner beaucoup. je donne je donne. les enfants ont besoin de moi. mais moi j'ai pas grand chose de mon côté, hein. ça va s'arranger. faites moi livrer un chippendale, merde, soyez sympa. ;D


ah oui et donc le pn je voulais te dire je sais pas quoi en penser mais il continue avec son psychiatre et là en plus des anti dépresseurs (il est déprimé le pôôôvre.lol) et anxiolytiques (il est angoissé le chouchou), il a des régulateurs d'humeurs depuis un petit mois.
>>>>ce serait, assied toi ça m'a mise sur les fesses moi la première, pas un PN.
non, pas un PN, je te le dis. un BIPOLAIRE.

je te laisse imaginer ce que cette nouveauté peut changer à mon point de vue, voilà que je ne quitte pas un salaud je quitte un conjoint malade. je vais tacher de ne pas m'autoflageller pendant trente ans. tout de même si il avait eu un cancer est ce que j'aurais eu le droit de le larguer? non. si vraiment il a une maladie mentale est ce que j'ai le droit? pas davantage. deuxième question qui vaut son pesant de cacahuètes elle aussi: est ce que c'est soignable? la réponse est oui.
donc voilà, j'ai quitté un homme malade, qui peut être soigné, et donc tout ce que j'ai vécu avec lui était basé sur une maladie, donc même pas tu peux penser qu'il y a eu amour, là, encore moins que dans l'hypothèse pn, et cette maladie il va la soigner, et il va aller mieux, et il ne sera plus jamais comme il a été avec moi, et bilan des courses la seule qui va garder des séquelles bin c'est....moi.
j'ai aps fini de digérer cette dernière nouvelle vois tu, rien que de taper ça j'ai le vertige qui revient, le palpitant qui s'excite, bref ça va pas .
on va donc dire exactement comme pour le reste, hein, vivement l'été. tout est moins pénible au soleil. mais si. allez.
(je suis branchée méthode coué en ce moment)

voilà.

de touet manière c'est mieux que c'était. quand je suis venue ici la première fois je voulais mourir. là y'a du mieux. j'espère que je vais trouver des solutins. sinon ma foi je devrai changer de plans. je vais bien trouver une issue, va, c'est pas possible, mes gamins ils n'ont que moi alors dieu me doit un ange gardien, hein, sinon je fais comment?

bonne année stéphanie.
merci pour tout.
vraiment.




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