bonjour cet article est tiré de notre journal locale et c est arriver il y a tout juste 1 semaine sur notre ile encore 1 fois l homme a fait parler toute sa barbarie
FAITS-DIVERS Le boucher de la Châtoire mis en examen
Hier, Alix Noël a été mis en examen pour assassinats et tentatives d’assassinat puis écroué. Il a reconnu avoir agi par jalousie en apprenant que son ex-femme avait refait sa vie pendant son incarcération.
[21 septembre 2007]Il est 15 heures hier à Saint-Pierre lorsque trois véhicules de gendarmerie et deux motos s’engouffrent dans le parking du palais de justice. Une dizaine de gendarmes escorte Alix Noël au premier étage du tribunal. L’auteur présumé du massacre du Tampon, un homme âgé de 40 ans, est emmené menottes aux poignets devant le représentant du parquet. L’enceinte du bâtiment est littéralement quadrillée par les forces de l’ordre. De nombreux policiers sont postés à l’extérieur du palais. À l’intérieur, ce sont les gendarmes qui bouclent tous les accès pouvant conduire au suspect. Ces précautions exceptionnelles se justifient par la présence d’un virulent comité d’accueil pour le boucher de la Châtoire. Devant le tribunal, une quarantaine de personnes, mues par l’indignation et la haine provoquées par le crime, réclame la tête du monstre (lire par ailleurs). Depuis le matin, une cellule d’aide psychologique est ouverte. Elle se charge en priorité des rescapés du massacre. Marie Grondin, la fillette âgée de 21 mois, est naturellement la première à bénéficier de ce soutien. La petite, atrocement mutilée au visage, est toujours soignée à l’hôpital. Delphine, âgée de 17 ans, blessée légèrement, a vu son bébé Erwan, âgé de 16 mois, et sa mère Béatrice, âgée de 38 ans, mourir dans d’atroces souffrances sous les coups de sabre du bourreau.
27 COUPS PORTÉS À SON EX-FEMMEEnfin, Roger Grondin, le père de Marie, même s’il s’en sort physiquement indemne, apparaît fragilisé sur le plan psychologique. Les médecins du groupe hospitalier Sud Réunion se relaient aussi auprès des voisins de la famille. Tout le quartier du numéro 37 de la rue de Madrid est sous le choc. De plus, le dispositif médical s’étend aux enquêteurs et aux sapeurs-pompiers ayant pénétré les premiers sur les lieux du drame. Les militaires chargés de consigner les autopsies vont profiter de cette même assistance. Ces dispositions particulières mises en place pour les gendarmes et les pompiers, des professionnels pourtant rompus aux découvertes macabres et aux scènes de crime, en dit long sur les atrocités commises mardi. Les premières analyses médico-légales en témoignent. Le cadavre de Béatrice Ribollet porte les traces de 27 coups de sabre. Les blessures sont localisées essentiellement au niveau de la poitrine. La tête de la mère de famille est pratiquement décapitée. Sur le corps d’Erwan, le médecin légiste constate la marque de 2 coups de sabre au niveau du cou. La main droite du bébé est tranchée. Personne, pas même des professionnels aguerris, ne peut être préparé à une telle boucherie. Tous ces éléments figurent au dossier examiné par le vice-procureur Catherine Séry-Baudry. La parquetière, à la vue de l’acharnement méthodique dont a fait preuve Alix Noël, ouvre une information judiciaire pour assassinat et pour tentative d’assassinat. La préméditation est retenue. Le criminel venait d’acheter le sabre afin d’accomplir son funeste projet. Il l’avait d’ailleurs aiguisé peu de temps avant le carnage. Le suspect passe ensuite devant le juge d’instruction Sylvaine Schumacher. La magistrate notifie à Alix Noël sa mise en examen. Au lieu de s’expliquer sur le fond du dossier, il préfère demander un délai afin de préparer sa défense. Sans surprise, le juge des libertés et de la détention Philippe Hoarau ordonne son placement en détention provisoire.
LA JALOUSIE COMME MOBILEAu cours de son audition, Alix Noël lâche des bribes d’explications sur le mobile des crimes. L’homme avait appris récemment que Béatrice Ribollet avait refait sa vie avec un autre homme. Elle, la femme pour qui il s’était fait tatoué “Je t’aime mon amour” sur le bras. Une jalousie incoercible s’était alors ancrée dans son esprit, alimentant jour après jour les germes d’une vengeance abominable. Alix Noël s’achète donc un sabre à canne voici quelques semaines. Il l’aiguise dans un seul but : tuer son ancienne conjointe ainsi que toute sa famille. Il met son plan à exécution mardi, à 14 heures. Il entre à l’intérieur de la case et se dirige dans le salon. Il se jette en premier sur Erwan, allongé dans son berceau. Il tue l’enfant et fonce droit sur Béatrice. Delphine, la petite Marie dans les bras, découvre avec horreur la scène et hurle de toutes ses forces, réveillant Roger dans la chambre voisine. L’assassin s’acharne ensuite sur son ex-femme. Il lui porte une vingtaine de coups de sabre sur la poitrine. Il s’en prend alors à Delphine, qui tente de protéger la fillette. Marie reçoit malgré tout un coup de sabre au visage et Delphine est blessée aux bras. Pendant ce temps, Roger Grondin enfile un pantalon et saute par la fenêtre de la chambre. Il fait le tour de la maison. Il entre dans le salon et découvre les deux corps sans vie. Il ressort et passe devant la cuisine. Il aperçoit Delphine et Marie ensanglantées. Il enjambe la fenêtre brisée et récupère son enfant. Delphine lui emboîte le pas. Le meurtrier s’évanouit dans les rues de la Châtoire. Alertés, les secours arrivent aussitôt sur les lieux. Les gendarmes quadrillent le secteur. Grâce à des gouttes de sang retrouvées sur le parcours du tueur en fuite, le chien de la brigade cynophile guide les militaires en arme jusqu’au chemin Nid Joli. Alix Noël, caché dans les broussailles, est appréhendé. L’assassin présumé sera jugé aux assises. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Romuald Lenormand
Ce n était pas la première foisAlix Noël doit être déclaré coupable des faits commis avec arme sur des membres de sa famille et réalisés avec une sauvagerie sans nom.” C’est ainsi que le tribunal correctionnel de Saint-Pierre avait motivé la condamnation d’Alix Noël à neuf ans de prison pour l’agression perpétrée contre Béatrice, Delphine et un voisin venu à leur secours le 12 mars 2001. Ce soir-là, il est 18 heures lorsqu’Alix Noël, alors âgé de 34 ans, rentre chez lui au 37 de la rue de Madrid à La Châtoire. Une fois de plus, il est ivre et colérique. À table, Béatrice lui fait remarquer qu’il s’est servi copieusement dans le plat, prenant la part des enfants. Alix Noël entre alors dans une rage folle. Il renverse les ustensiles de cuisine et la marmite en vociférant. Sa colère retombe seulement quand sa belle famille, alertée de la situation, intervient.
LE TRIDENT FRÔLE LA TÊTE DU BÉBÉAlix Noël part se coucher en signe d’apaisement. Vers 20 heures, les proches de Béatrice repartent, convaincus que la petite famille est en sécurité pour la nuit. Béatrice en profite pour s’asseoir et allaiter Anaïs, alors âgée de 15 mois, sous le regard attendri de Delphine, 11 ans à l’époque. Pendant ce temps, Alix Noël rumine sa vengeance dans la chambre à coucher. Il ne tarde pas à quitter son lit pour passer à l’action. Les armes dont il s’empare au passage indiquent clairement qu’il a l’intention de commettre le pire. Il a en main un trident confectionné par ses soins et un sabre à canne. Quand il fait irruption dans le séjour, Béatrice et Delphine hurlent de terreur. Alix Noël se rue d’abord sur sa femme et lui assène deux coups de trident, l’un à l’avant-bras gauche et l’autre dans la cuisse gauche. Dans sa rage, le fou furieux frôle la tête de son bébé. Il s’en faut de quelques centimètres seulement pour qu’il le percute. La petite Delphine prend naturellement la défense de sa mère. La riposte ne se fait pas attendre. Alix Noël lève la lame de son sabre au-dessus de sa tête avant de la rabattre avec force sur sa nuque.
SAUVÉES PAR UN VOISINLe coup est si violent qu’il provoque “une plaie profonde avec fracture de l’épineuse d’une vertèbre et une effraction du canal médullaire”, notera le légiste dans son rapport. Ce soir-là, les malheureuses ont la vie sauve grâce à Elodie, partie chercher un voisin à la rescousse. Le courageux se prénomme Loïs. Il a même un comportement héroïque. Car il n’hésite pas une seconde à faire barrage de son corps pour les protéger. Dans la bagarre, Loïs reçoit plusieurs coups de sabre. Alix Noël tente même de se dégager en le mordant. Finalement, le violent bat en retraite. “Si je n’étais pas intervenu, il y aurait eu des morts dans la maison”, déclarera-t-il par la suite. Arrêté, Alix Noël est mis en examen pour violences volontaires avec arme puis placé en détention. Lors de son procès devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre, le 8 août 2001, Alix Noël se révèle bien incapable de fournir une explication plausible à ce déchaînement de violence. Il indique n’avoir pas supporté la réflexion de Béatrice au cours du repas et il reproche à la jeune Delphine d’avoir rapporté sa présence dans un bar. Il écope de neuf ans de prison ferme qui lui vaudront de rester derrière les barreaux jusqu’au 13 juillet dernier. À l’époque, les experts chargés de l’examiner s’inquiétaient de savoir quand il serait réadaptable... La réponse coule malheureusement de source aujourd’hui : jamais.
En 2001, deux experts s’étaient penchés sur le cas d’Alix Noël pour tenter de décrypter les raisons profondes de son passage à l’acte. Bien qu’ils le reconnaissaient entièrement responsable de son geste, ils établissaient un profil psychologique et psychiatrique inquiétant pour l’avenir. Alix Noël est l’archétype même de l’individu susceptible de passer facilement à l’acte sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants tant sa personnalité s’est construite à la croisée de névroses prêtes à réveiller la bête qui sommeille en lui. Alix Noël présente “une dangerosité avérée qui n’est pas d’origine psychiatrique”. Narcissique au plus haut point, il peut exploser facilement. Les experts, qui le décrivent comme un “névrotique de type hystérique”, soulignent également son côté antisocial, sa grande sensibilité à la frustration et son égocentrisme forcené. “Il supporte peu que son autorité soit remise en question et il a tendance à se sentir persécuté par les autres”. Tant et si bien que la moindre petite contrariété peut déclencher une grande soif de vengeance. À l’époque, les experts notent aussi qu’il manifeste “peu d’émotion” et qu’il n’est “pas capable de faire son autocritique”. Ainsi, Alix Noël n’avait pas exprimé de remords malgré l’extrême gravité des faits. Après le massacre de mardi, il n’a pas davantage exprimé de regrets. En2001, deux experts s’étaient penchés sur le cas d’Alix Noël pour tenter de décrypter les raisons profondes de son passage à l’acte. Bien qu’ils le reconnaissaient entièrement responsable de son geste, ils établissaient un profil psychologique et psychiatrique inquiétant pour l’avenir. Alix Noël est l’archétype même de l’individu susceptible de passer facilement à l’acte sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants tant sa personnalité s’est construite à la croisée de névroses prêtes à réveiller la bête qui sommeille en lui. Alix Noël présente “une dangerosité avérée qui n’est pas d’origine psychiatrique”. Narcissique au plus haut point, il peut exploser facilement. Les experts, qui le décrivent comme un “névrotique de type hystérique”, soulignent également son côté antisocial, sa grande sensibilité à la frustration et son égocentrisme forcené. “Il supporte peu que son autorité soit remise en question et il a tendance à se sentir persécuté par les autres”. Tant et si bien que la moindre petite contrariété peut déclencher une grande soif de vengeance. À l’époque, les experts notent aussi qu’il manifeste “peu d’émotion” et qu’il n’est “pas capable de faire son autocritique”. Ainsi, Alix Noël n’avait pas exprimé de remords malgré l’extrême gravité des faits. Après le massacre de mardi, il n’a pas davantage exprimé de regrets. Il est même apparu tout sourire au moment de son arrestation, satisfait d’avoir été aussi efficace en si peu de temps.
Tout ca me revolte il n ya pas de mot descriptible pour dire ce ke l on ressent de lire cet abominable faits divers
mais ca se passe chaque jour pres de chez nous
pour Beatrice et Erwan 2 anges qui ont rejoins le ciel tro tot