Voici quelques nouvelles de moi.
Pour commencer ces temps-ci j'essais d'apprendre à me servir de mes programmes graphiques. powerpoint, paint shop pro, photofiltre, unfreez, ect.
C'est pas facile, car je n'y connais rien.
Mon objectif c'est d'apprendre à faire moi-même mes propres gifs, signatures, ect....
Je ne vois pas passer mes journées.
Cette nouvelle passion, m'apporte beaucoup de bonheur et de joies de vivre.
Depuis quelques semaines mon conjoint est avec moi, car il a eu un accident de travail.
Ça se passe plutôt bien en général entre nous.
Il m'aide beaucoup avec mes programmes, il apprend très vite contrairement à moi.
Il se montre très patient lorsqu'il s'agit de me montrer quelque chose.
Pour ce qui est de ma fille, elle fait présentement une thérapie de groupe et ça lui plait beaucoup.
Son médecin par-contre est toujours aussi borné, elle minimise le fait qu'une jeune fille de 21 ans puisse être en dépression.
Elle voudrait que ma fille retourne absolument à son travail, même si ma fille n'en ressens pas la force.
Comme ma fille a besoin d'elle pour avoir un papier médical a fournir à son employeur et au programme de chomage, elle n'a pas le choix d'aller la voir.
Mais à chaque mois c'est la même chose, ma fille doit s'astiner avec elle pour avoir ce maudit papier, sinon elle perdrait ses droits.
Lorsque ma fille revient de là, je la vois de plus en plus anxieuse et dépressive.
Pour ce qui est de mon suivi avec ma nouvelle psy, c'est un peu la même chose pour moi.
Je ne me sens pas comprise et respecter.
Pour elle, être victime, c'est dans la tête.
Elle ne connais rien à la violence conjugale et encore moins au répercutions que celle-ci peut avoir sur les victimes.
Cette semaine je lui ai parlé que mes phobies était encore très présente et de plus en plus destructives.
Et tout ce qu'elle a trouvé à me dire c'est: Est-ce que tu veux t'en sortir?
Je l'ai regardé droit dans les yeux et je lui ai demandé: tu en pense quoi?
Elle ne savait plus quoi dire.
Je lui ai demandé pourquoi une telle question, elle a dit c'est pour te confronter.
J'ai dis, me confronter en quoi?
Elle m'a expliqué en jargon de psy que quelques fois c'était bon de confronter les gens.
J'ai dis dans mon cas, je n'en vois pas l'utilité puisque dès nos premières rencontres, je lui ai fait part des moyens que j'entreprenais pour essayer de m'en sortir. (lecture de toutes sortes sur les phobies, confrontation progressive de mes peurs, ect)
Bref, je lui ai dis que je trouvais son approche très perverse à mon égard.
Ce qui m'emmene à penser sérieusement à mettre un terme à ces rencontres.
Ça me fait peur un peu par-contre, car je crois que juste l'idée d'avoir un psy, ça me rassure.
Peut-être au même titre que d'avoir un conjoint....
Et bien voilà, en gros c'est ce qui se passe dans ma vie présentement.
Je vous embrasse, A+, Emma